Les mémoires de Candy Bonbon

Bombe blonde, Sex-symbol, Star de série-B et Porn star anonyme

mercredi, septembre 06, 2006

Le retour de N2

Je reviens de prendre plusieurs verres avec N2, tout droit sortie de mon passé (un des épisodes les moins glorieux de ma vie amoureuse.) C’est cet homme qui m’a le plus fait pleurer dans toute la vie – Il travaillait toujours (c’est un médecin très dévoué !) Il arrivait toujours chez moi exténué : «Je suis fusillé ! » qu’il me lançait toujours... Au début, ça me faisait rire, j’en prenais soin comme la bonne petite épouse parfaite que je suis capable d’être, mais au bout de quelques mois, je n’en pouvais plus ! Je passais non seulement en deuxième après son travail, mais après ses soirées avec ses amis, et même après son ex-blonde, qui l’appelait souvent à l’aide. De plus, ça ne faisait même pas encore six mois qu’on était ensemble et on baisait déjà avec la routine du samedi soir… Vous savez : On se lave, on se déshabille, on se couche, on baise, on s’endort chacun de notre bord… C'était bon, mais c'était pas assez souvent, et... Moi, je suis une baiseuse du matin, lui, il ne voulait rien savoir de faire l’amour le matin… Bref, j’ai explosé à un moment donné, sur son répondeur, pendant qu’il effectuait un traitement délicat. Il a été deux jours sans me téléphoner. J’ai rappelé. J’ai supplié. Je me suis excusé… Il a finalement rappelé. Il n’a jamais compris ce message, qu’il qualifia de manipulateur… Vrai… Un peu… Mais j’avais atteint une limite dans ma patience. J’étais folle de cet homme, et j’avais besoin de me sentir aimée et désirée… Ça a été la fin de nous deux. Je m’en suis longtemps voulu pour ce message laissé sur son répondeur, qui a miné notre relation, car quelques jours après notre rupture, j’ai croisé un de ses amis. Cet ami me dit que N2 n’arrêtait pas de parler de moi à tout le monde. De dire que j’étais la femme de sa vie, que j’avais du talent à revendre... Du jour au lendemain, il a arrêté et il travaillait les yeux pleins d'eau… Il le disait à tout le monde qu'il m'aimait, sauf à moi… Enfin bref…
Hier, belle soirée. Genre de soirée qui fait monter les papillons dans les chevilles et qui rend les genoux tout mous…
Il m’avait acheté un petit chien en peluche (C’était un de nos projets de s’acheter un chien ensemble.) Avec une carte. Vous savez les cartes postales avec la photo de quelqu’un de célèbre et une citation de cette personne. Sur ma carte, il y avait écrit : « Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime. » - J’en suis encore toute retournée. Que j’aime me faire séduire… Nous avons parlé de tout et de rien. Il m’a raconté son parcours – Il a quelqu’un dans sa vie. Ils viennent de s’acheter un condo, mais l’expérience n’est pas concluante. Il n’est pas heureux avec elle. Il veut réorienter sa carrière, moins travailler, plus profiter de la vie (ce que je voulais qu’il change !) Je lui ai raconté un peu ma vie à moi depuis deux ans. La thérapie que j’ai suivie… En conclusion, j’ai lancé, un peu à la blague (mais pas vraiment non plus !) que si la vie nous avait remis sur le même chemin, c’était peut-être parce qu’elle nous avait fait changer ce qui nous dérangeait à l’époque… Il a ri.
Nous nous sommes encore embrassé sur les joues en bas de chez moi. Il n’a pas voulu monter. Il a des principes. J’aime ça.
J’ai dormi avec le petit chien orange entre les bras.
Je lui ai laissé un message pour savoir quand on allait se revoir. Un beau message cette fois. Le remerciant de la belle soirée d’hier. Il m’a rappelé une heure après. Le sourire dans la voix. On se revoit demain soir. Je l’ai invité à souper chez moi. Je cuisine un poulet !