Les mémoires de Candy Bonbon

Bombe blonde, Sex-symbol, Star de série-B et Porn star anonyme

mardi, mars 13, 2007

Printemps


mardi, février 27, 2007

Homme de rêve





























Et la légende veut qu'il soit fidèle à sa femme depuis plus de 50 ans!

jeudi, février 22, 2007

Il était temps...

"Bien sûr que je te manque. Chaque seconde respirée te le rappelle, je le sais. L'immensité du ciel me le rappelle aussi. Je suis pleine de sève et de désir. Qu'y puis-je si tu l'as cherchée de toute ton âme cette fleur rare qui t'achève de plaisir à rendre les autres sans saveur ? Qu'y puis-je si tu ne peux te l'avouer ? Je sais qu'un jour tu baisseras le masque. Contre toute attente, un beau jour, sans raison, tu voudras que je sache. Tu me chercheras partout pour me dire cette évidence que ton corps a gravé dans du marbre, que ta bouche ne pouvait prononcer. Ainsi sont les amants extraordinaires. Des héritiers courageux de l'éphémère qui s'appartiennent un temps au coeur de la nuit. Ils savent qu'ils ont vu le soleil dont tout le monde parle, ce feu ardent, volcanique qui ne connaît pas l'érosion. Un beau, jour, oui, tu voudras me revoir pour me dire que tu n'as rien vécu de plus fort, de plus grand que cela... Pour l'heure, un phoenix lumineux est en train de renaître de ses cendres et prend de l'altitude pour franchir le mur du son où de nouvelles contrées l'attendent."
J'avais lu ça à quelque part.
Et j'avais pensé à lui.
Et c'est ce qui est arrivé.
Aujourd'hui, nous voyons le soleil dont tout le monde parle.
Nous brulons de ce feu ardent qui ne connaît pas l'érosision...

jeudi, décembre 14, 2006

Enfin!

Je suis arrivée 2 heures en avance à l’aéroport. J’avais hâte de le revoir… En même temps que j’étais très angoissée. Sentiment de Déjà vu, comme si l'aéroport riait de moi. Voici pas si longtemps, j'étais presque au même endroit, inversée, et je me faisais faire la grande demande... Je repensais à M. et à cette joie profonde que j'avais ressentie voici à peine quelques mois...
Et puis les portes vitrées se sont ouvertes. Et puis il était là. Encore plus beau que dans mes souvenirs. Il traînait son énorme sac à dos par terre. Il me regardait sans me sourire. J’ai reculé. Il a avancé jusqu’à moi. Il m’a prise dans ses bras et m’a chuchoté à l’oreille :
« Ça y est… Tout est clair maintenant. Tout est réglé dans ma vie. Prends toute ma vie si tu la veux. Je suis à toi entièrement… »
Et j’ai pleuré de bonheur. Sans pouvoir contrôler ce flot. Et je l’ai serré aussi fort que je le pouvais. Je l’ai regardé. Il pleurait lui aussi. J’ai embrassé ses larmes. Ça aura pris presque dix ans avant qu’on se trouve, lui et moi. Ça aura été long. Mais ça aura valut la peine. Je suis maintenant persuadée que c’est lui « Le bon ».

Pendant les derniers mois, j’ai vécu beaucoup d’espoir et de désenchantements. Certains vont sûrement me juger. Mais il y avait beaucoup de boucles incomplètes dans ma vie. De relations mal finie. De vieux fantômes dans mes garde-robes. Il aura fallu tout ce temps pour que je me nettoie de mon passé et que je sois enfin prête pour mon grand amour.

On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoires… On verra bien…

mercredi, décembre 13, 2006

Pour faire une histoire courte

Vous savez que j’avais reçu une carte postale de N1, un homme que je ne me suis jamais donnée le droit d’aimer. Pas parce qu’il ne m’attirait pas. Parce que justement, notre attirance l’un pour l’autre a toujours été trop forte, alors que la synchronicité n’y était pas… Tellement souvent j’ai voulu n’être qu’à lui. Tellement de soirs j’ai voulu me blottir dans ses bras et dormir avec lui… Tellement souvent, avec d’autres hommes, j’ai fermé les yeux en pensant que c’était lui qui me faisait l’amour pour arriver à un orgasme… Il m’a toujours semblé être un idéal d’homme. J’ai toujours comparé mes amoureux à lui. Et mes amoureux arrivaient toujours en dessous… Mais un idéal, ça fait peur. Ça a souvent la chaleur d’un feu ardent, on s’y approche tranquillement, sa lumière nous réchauffe, mais si on va trop près, on se brûle… À moins d’y être bien préparé…
Vous savez, sans être ésotérique à l’excès, je pense que nos vies sont parsemées de signes et de petits moments qu’il faut écouter pour prendre la bonne route… Avec N1, bien qu’il y avait, je pense, un désir immense de faire se réaliser quelque chose entre nous deux, on s’est toujours raté. Rendez-vous manqué. Mauvais timings. Ce qui a fait qu’on s’est un peu perdu de vue.
Et ce qui est encore plus fou, c’est que N2 a souvent été dans ma vie quand N1 revenait… De là leur pseudonymes.
Voilà l’histoire résumée – pour en faire une histoire courte -:
N1 et moi, nous nous rencontrons à New York lors de répétitions pour un spectacle. La passion est soudaine et vive. Il a une copine qui l’attend à Montréal. Et moi, j’ai interrompu un début de relation à Montréal avec un gentil médecin, N2. À cette époque, je ne croyais pas à la fidélité. Lui, oui. Nous vivons quand même quelques expériences incroyablement érotique. Nous ne faisons pas l’amour ensemble… Mais notre désir fait quand même des ravages.
Après le spectacle, je reviens à Montréal. Je quitte N2 pour la première fois. N1 ne quitte pas sa blonde. Je suis incroyablement déçue, mais je respecte son choix. Nous allons faire quelques parties de pools ensemble pendant les premiers mois suivant notre retour… Et puis les contrats recommencent à arriver pour l’un et pour l’autre. On se voit de moins en moins. Mais on se téléphone souvent. On devient des amis.
Un jour, un de mes ex, S. (le premier jumeau) me téléphone et il me dit qu’il veut me voir. On se rencontre le soir même dans un bar près de chez moi. On boit beaucoup. Il m’invite chez lui. On est trop saoul pour baiser. Il ne bande pas. Et c’est à ce moment qu’il me met une bombe entre les mains. Il me parle de N1, qu’il a su que j’ai connu à New York (le milieu artistique est tout petit) – Il sait même qu’il y a presque eu quelque chose entre nous deux. De qui il l’a su, que je lui demande. Il me répond que c’est B., la petite fiancée parfaite de N1, qui le lui a dit. N1 lui a tout raconté et elle lui a pardonné… Et S. se met à rire :
-«Ce qu’il ne sait pas le beau N1, c’est que sa petite fiancée parfaite ne s’est pas retenue, elle, pour le tromper à tour de bras ! »
-« Quoi ? »
que je laisse échapper.
-« Je suis l’amant de B. ! Elle me fait complètement capoter cette fille-là ! Je suis totalement en amour avec elle… C’est pour ça que je voulais te voir… Elle veut pas le quitter son beau N1, si tu pouvais t’arranger pour que N1 parte avec toi, moi, je pourrais ramasser B. par après… Tu comprends ? »
Ils sont rares les moments dans ma vie où j’ai eu envie de frapper quelqu’un, et ben ce fut un de ceux-là ! Je me suis levée. Je me suis rhabillée. Et je lui ai dit de s’organiser tout seul…
En marchant vers chez moi ce soir-là, je rageais contre la vie… Dire que nous aurions pu… Tellement pu… Mais nous n’avons pas… Parce que… HAAAAA !
Arrivée chez moi, sur un coup de tête, j’ai signé un contrat qui me faisait partir de Montréal pendant plusieurs mois.
Pendant la semaine qui suivit, N1 m’appelle souvent. Quand je vois son nom sur l’afficheur, je ne réponds pas. Il me laisse des messages. Je ne le rappelle pas.
Après deux semaines, il vient me surprendre chez moi. Il veut savoir ce qui se passe.
- « J’aime mieux pas t’en parler. »
- « Pourquoi ? C’est moi ? Tu es fâchée contre moi parce que… »
- « Oh ! Non, c’est tellement pas toi… Tu es tellement… Je suis désolée. Je ne peux pas t’en parler… »
- « Pourquoi ? »
- « Parce que si je t’en parle, tu vas penser que je veux profiter de la situation… Mais dans un autre sens, si je t’en parle pas, je trahis ta confiance… »
- « Qu’est-ce qui se passe ? »

Je craque. Je lui explique ce que je sais. Il est pétrifié comme je me l’imaginais. Il pleure beaucoup. Je le console comme une amie, que je suis devenue bien malgré moi. Il se relève et me dit qu’il va aller régler ça. Toute la nuit, j’attends son appel. Il ne m’appelle pas.
Deux jours plus tard, je suis sur le point de prendre mon taxi pour l’aéroport. Mon téléphone sonne. J’ai un pressentiment. C’est lui. Il veut qu’on passe la journée ensemble. Je lui dis que je ne peux pas… Il insiste. J’accepte qu’il me kidnappe. J’appelle le producteur du film que je me prépare à aller tourner en France. J’explique à la secrétaire que je ne peux prendre mon avion maintenant pour des raisons familiale, mais que si c’était possible, je pourrais en prendre un autre plus tard… Elle est d’une gentillesse incroyable. Elle me propose de transférer mon billet pour un vol cette nuit. J’accepte.
N1 m’amène en voiture sur la 15 Nord. Nous roulons jusqu’à une petite rivière cachée derrière des arbres. Il me dit que c’est son endroit secret. Il sourit comme un petit gars de 4 ans. Il enlève son pantalon et sa chemise et plonge dans l’eau vive en caleçons. Je le regarde s’amuser dans les rapides. Je n’ai pas mon maillot, mais je décide de faire comme lui. Nous nageons ensemble en riant. Plusieurs fois je dois lui attraper le bras pour ne pas être entraînée par le courant. Après plus d’une heure de jeu, nous nous étendons sur une roche plate en plein soleil et nous nous laissons sécher. Il est le premier à parler.
- « J’ai parlé avec B. »
- « Oui. Et alors ? »
- « Elle m’a promis que ça ne voulait rien dire ce qui s’est passé avec ce gars-là. Elle pleurait… Elle m’a demandé pardon… je… »
- « Tu… ? »
- « Je pense que je vais la croire et essayer de faire marcher notre histoire… »
C’est avec un nœud incroyable dans le fond de la gorge que je lui ai répondu que je comprenais. Que c’était sûrement la bonne décision à prendre… Mais à l’intérieur, j’avais peine à conjuguer ensemble ce bonheur incroyable que je ressentais à juste être à côté de lui sur cette roche au soleil, et la déchirure immense qui se creusait en ce moment aussi dans mon cœur… Pour me consoler (et peut-être un peu me venger aussi !) Je lui ai annoncé que je partais le soir même pour la France. Six mois de tournage. Six mois loin de lui.
Il est venu me reconduire à l’aéroport. Il m’a prise dans ses bras et j’y suis restée une éternité…
Dans l’avion j’ai appris mon texte pour ne pas trop penser. Je suis arrivée plus que prête sur le plateau. Les semaines passaient très vite. Un matin, un technicien vient m’apporter un téléphone dans ma loge. Une urgence familiale, qu’il me dit. Je réponds. La voix que j’entends me plonge dans un bonheur profond. C’est N1. Je suis comme une petite fille quand j’entends sa voix. Il me dit qu’il regrette de m’avoir laissé partir. Que c’est terminé avec B. Qu’elle lui avait menti et qu’il n’était pas capable de lui refaire confiance. Il a envi d’être avec moi. Je lui dis de venir me rejoindre en France. J’irais bien le rejoindre à Montréal, mais je n’ai pas envie de tout plaquer sur un coup de tête. Le rôle est beau. Le tournage se déroule bien. Il me dit qu’il va voir ce qu’il peut faire…
Les semaines suivantes se suivent presque sans nouvelles… Quelques mails vagues où il me dit qu’il a eu un contrat qui l’oblige à rester au Québec… Je ne l’attends plus. Le tournage se termine par un accident qui m’oblige à retourner à Montréal avant le party de la fin de la production. Première chose que je fais en sortant de l’avion : Je prends un taxi vers chez N1. Arrivée chez lui, son coloc me répond. Il est 9h30 du matin. Le coloc me dit qu’il dort encore. Je vais le rejoindre dans sa chambre. Des couvertures dépassent des boucles claires. Je marche à quatre pattes sur le lit pour le surprendre. Une tête sort des couvertures. C’est B. Elle me demande ce que je fais là. Je lui réponds que je suis de retour. Je m’excuse en lui disant que je ne savais pas qu’elle avait repris avec N1. Je quitte en vitesse.
Suite à cet incident, N1 et moi, nous nous perdons de vu presque totalement. Un an plus tard, je le croise lors d’une Première. Sans dire un mot, il m’entraîne dans la salle de lavage, au sous-sol et il m’embrasse (c’est la première fois que nous nous embrassons ! ENFIN !!!) Il a terminé sa relation avec B. pour de bon. Moi, je sors avec un acteur célèbre qui est parti en tournage aux Etats-Unis. Nous quittons le party et nous nous rendons chez moi presque en courant. À peine la porte fermée, que je commence à le déshabiller… Il m’arrête… Il veut qu’on prenne notre temps…
« Depuis le temps qu’on attend ce moment, on va au moins en profiter un peu. On va le faire durer… »
Nous allons dans la douche, tout habillés. L’eau est bonne. Je ne me lasse pas de l’embrasser. Il se met à genou et me mange goulûment… J’ai les genoux qui flanchent. Je hurle de plaisir.
Toute la nuit, nous faisons l’amour… Au matin, il sort une bouteille d’alcool parfumé de son sac. Bouteille qu’il a piqué au party de la veille. Il me fait prendre une gorgée. Il en prend une lui aussi. En souriant, il me dit qu’il y a rien de tel qu’une petite gorgée d’alcool pour enlever la mauvaise haleine du matin et repartir pour faire l’amour toute la journée… Ce que nous faisons…
Le soir, il me quitte en me disant qu’il n’oubliera jamais cette nuit avec moi. Il part pour un an faire le tour de l’Asie.
Pendant cette année, je reste longtemps sans nouvelles de lui. Je me mets à ne plus y croire et je reprends avec N2. C’est à ce moment que je goûte à la routine impitoyable avec N2. Je termine ma relation avec N2 juste avant une Première. Une pièce de théâtre qui parle des relations de couples qui n’ont aucun sens… « Pourquoi s’acharner quand c’est terminé » disait la publicité de la pièce. Je suis triste, mais je sais que j’ai fait le bon choix en quittant N2. La Première se déroule très bien. Des tonnerres d’applaudissements, je me gave… Dans ma loge, on fait poper le champagne ! Quand on cogne à la porte. N1 est de retour de son trop long voyage en Asie. Il m’a acheté des fleurs. Il m’invite à une fin de semaine au chalet de ses parents, avant de se retirer et de me laisser célébrer avec les gens de la production. Le vendredi soir suivant, il m’invite chez lui. On fait l’amour pendant toute la nuit. C’est encore meilleur que la première fois. Je retourne au matin faire mes bagages chez moi avant de partir pour toute la fin de semaine avec lui. Mon père est chez moi. Il m’annonce que ma grand-mère est morte. Il veut que j’aille aux funérailles (le jour même) avec lui. Bien que je ne connaisse presque pas ma grand-mère et que je n’entretienne pas vraiment un lien intime avec mon paternel, je sens que je dois y aller avec lui. Il a besoin de moi. Je laisse un message sur la boîte vocale de N1 (il doit être dans la douche) lui disant que je ne pourrai pas aller au chalet avec lui parce que ma grand-mère est morte et que je me dois d’aller aux funérailles. La fin de semaine avec mon père est mortelle. Je reviens exténuée à Montréal, et qui je trouve chez moi ? N2, qui me demande de reprendre. De lui laisser une autre chance. Je succombe à ses beaux grands yeux tristes. Nous faisons l’amour. C’est la meilleure baise que j’ai eu avec N2 depuis le début.
Quand je reparle à N1, la première nouvelle qu’il a eue, en revenant seul du chalet de ses parents, était que j’avais revu N2. Il m’accuse de lui avoir menti. De ne pas avoir été honnête. Il ne croit pas à mon histoire de funérailles. Il ne supporte plus le mensonge dans sa vie.
Bien que ma relation avec N2 ne dura pas plus que six mois, N1 n’était pas réapparu sérieusement dans ma vie depuis ces deux dernières années. Nous avons travaillé ensemble sur un projet télé, il y a environs un an, mais tous les deux nous gardions nos distances… De peur de nous faire encore mal, j’imagine… Il était en relation avec une productrice plus vieille de quinze ans que lui. Cette femme me tassa du portrait assez vite…
Et puis voilà… N2 est revenu pour la quatrième fois dans ma vie dernièrement. Il y a eu cette carte postale du Costa Rica. Et la fin de semaine dernière, ça c’est terminé pour de bon entre nous deux.
Ce matin, j’ai reçu un coup de téléphone qui m’a chaviré le cœur. Un téléphone que j’osais à peine espérer tellement j’avais perdu espoir… N1 m’a téléphoné de New York :
- « New York n’a vraiment pas la même couleur sans toi… J’arrive demain à Montréal. Tu veux venir me chercher à l’aéroport ? »

Je termine ce billet avec les mains toutes tremblantes. Je m’en vais chercher N1 à Dorval…

mardi, décembre 05, 2006

Carte postale



J'ai reçu cette carte postale du Costa Rica ce matin.

"Même aussi loin du Québec, ton souvenir me rattrape. Je faisais du vélo sur une plage en fin de journée, hier, et la beauté du paysage, la chaleur du vent... Tout ça m'a fait penser à toi.

Je pense à toi plus que jamais. Qu'est-ce que tu deviens?

Tu me manques...

Est-ce qu'on pourra se revoir à mon retour à Montréal?

N1

xxx"

Ça faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles de lui. Notre histoire est un parcours sans fin de rendez-vous manqués. On a collectionné tous les deux des tonnes de mauvais timing... Jusqu'à ce qu'on se perde de vue presque complètement... C'est pour cette raison que je ne me suis jamais donnée le droit de l'aimer. Complètement. Il m'a toujours glissé entre les doigts, ce gars!

... Et puis je suis heureuse avec N2! Pourquoi je voudrais aller voir ailleurs...?

MERDE!

vendredi, octobre 13, 2006

1 mois après...

... N2 a quitté sa blonde finalement. Il habite chez moi maintenant. Tout a été très vite.
Trop vite?
Le futur me le dira.
Une chose est sûre, c'est que nous sommes vite retombé dans nos bonnes vieilles habitudes d'avant.
Les mêmes manies.
La même routine...
Quand on dit que ce n'est jamais bon de reprendre avec un ex, parce qu'automatiquement, on reproduit les mêmes erreurs...
J'aurais voulu faire mentir ce dicton.
Ce qui me tapait sur les nerfs il y a deux ans, me tape toujours sur les nerfs et ce... Même si je sais qu'il fait des efforts.
...
Ne m'écoutez pas, je suis un vrai bébé gâtée... Et puis je suis SPM en plus, ce qui n'aide en rien.

mercredi, septembre 13, 2006

Peur de mourir sans le lui avoir dit

En entendant ce qui s'est passé aujourd'hui au Collège Dawson, j'ai été extrèmement bouleversée. Comme si je venais de réaliser que la vie ne tient qu'à un fil. Peur de mourir sans que mon beau N2 ne sache ce que je ressens pour lui...
Ça fait presque deux semaines qu'on se tourne autour sans rien s'avouer. À chaque fois qu'on se voit, j'ai envie de lui sauter dessus et de l'embrasser partout. Je le déshabille des centaines de fois par jours dans ma tête, sans même oser le toucher quand je le vois en chair et en os.
Il n'ose pas quitter sa blonde. Mais il me dit qu'il n'est pas heureux avec elle. Que ça ne marche pas. J'ai envie de crier. Mais je l'écoute me parler de ses problèmes, en attendant mon tour sagement.
La vérité, c'est que... Je suis retombée complètement amoureuse de cet homme. Je pense que c'est lui, l'homme, le bon, que j'attendais depuis toujours. Je ne veux pas rater ma chance! En regardant les nouvelles, presque paniquée, je l'ai appelé. Il a répondu. La voix toute enjouée que ce soit moi qui l'appelle. Et je lui ai dit:
-Écoute... Je sais que ça semble sorti de nulle part, mais je suis complètement bouleversée par ce qui se passe en ce moment à Montréal... J'ai comme peur de mourir sans que tu saches ce que je ressens pour toi...
-Et tu ressens quoi?
-Je t'aime! Voilà... Je suis folle de toi... Et à chaques fois que tu quittes mon appart en me donnant deux becs sur les joues, j'ai toujours peur que ce soit la dernière fois que je te vois...
-Heu... Est-ce que tu aimerais ça que je passe ce soir après mon travail?
-Oui...
Je l'attends d'une minute à l'autre...

mercredi, septembre 06, 2006

Le retour de N2

Je reviens de prendre plusieurs verres avec N2, tout droit sortie de mon passé (un des épisodes les moins glorieux de ma vie amoureuse.) C’est cet homme qui m’a le plus fait pleurer dans toute la vie – Il travaillait toujours (c’est un médecin très dévoué !) Il arrivait toujours chez moi exténué : «Je suis fusillé ! » qu’il me lançait toujours... Au début, ça me faisait rire, j’en prenais soin comme la bonne petite épouse parfaite que je suis capable d’être, mais au bout de quelques mois, je n’en pouvais plus ! Je passais non seulement en deuxième après son travail, mais après ses soirées avec ses amis, et même après son ex-blonde, qui l’appelait souvent à l’aide. De plus, ça ne faisait même pas encore six mois qu’on était ensemble et on baisait déjà avec la routine du samedi soir… Vous savez : On se lave, on se déshabille, on se couche, on baise, on s’endort chacun de notre bord… C'était bon, mais c'était pas assez souvent, et... Moi, je suis une baiseuse du matin, lui, il ne voulait rien savoir de faire l’amour le matin… Bref, j’ai explosé à un moment donné, sur son répondeur, pendant qu’il effectuait un traitement délicat. Il a été deux jours sans me téléphoner. J’ai rappelé. J’ai supplié. Je me suis excusé… Il a finalement rappelé. Il n’a jamais compris ce message, qu’il qualifia de manipulateur… Vrai… Un peu… Mais j’avais atteint une limite dans ma patience. J’étais folle de cet homme, et j’avais besoin de me sentir aimée et désirée… Ça a été la fin de nous deux. Je m’en suis longtemps voulu pour ce message laissé sur son répondeur, qui a miné notre relation, car quelques jours après notre rupture, j’ai croisé un de ses amis. Cet ami me dit que N2 n’arrêtait pas de parler de moi à tout le monde. De dire que j’étais la femme de sa vie, que j’avais du talent à revendre... Du jour au lendemain, il a arrêté et il travaillait les yeux pleins d'eau… Il le disait à tout le monde qu'il m'aimait, sauf à moi… Enfin bref…
Hier, belle soirée. Genre de soirée qui fait monter les papillons dans les chevilles et qui rend les genoux tout mous…
Il m’avait acheté un petit chien en peluche (C’était un de nos projets de s’acheter un chien ensemble.) Avec une carte. Vous savez les cartes postales avec la photo de quelqu’un de célèbre et une citation de cette personne. Sur ma carte, il y avait écrit : « Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime. » - J’en suis encore toute retournée. Que j’aime me faire séduire… Nous avons parlé de tout et de rien. Il m’a raconté son parcours – Il a quelqu’un dans sa vie. Ils viennent de s’acheter un condo, mais l’expérience n’est pas concluante. Il n’est pas heureux avec elle. Il veut réorienter sa carrière, moins travailler, plus profiter de la vie (ce que je voulais qu’il change !) Je lui ai raconté un peu ma vie à moi depuis deux ans. La thérapie que j’ai suivie… En conclusion, j’ai lancé, un peu à la blague (mais pas vraiment non plus !) que si la vie nous avait remis sur le même chemin, c’était peut-être parce qu’elle nous avait fait changer ce qui nous dérangeait à l’époque… Il a ri.
Nous nous sommes encore embrassé sur les joues en bas de chez moi. Il n’a pas voulu monter. Il a des principes. J’aime ça.
J’ai dormi avec le petit chien orange entre les bras.
Je lui ai laissé un message pour savoir quand on allait se revoir. Un beau message cette fois. Le remerciant de la belle soirée d’hier. Il m’a rappelé une heure après. Le sourire dans la voix. On se revoit demain soir. Je l’ai invité à souper chez moi. Je cuisine un poulet !

lundi, septembre 04, 2006

Surprise sous la pluie

La lettre que j’ai retrouvée de J. a eu l’effet d’une bombe sur mon bonheur. Ça a remis tous mes sentiments en perspective. Est-ce que je voulais reconquérir M. parce que je l’aimais aujourd’hui ou simplement parce que je voulais retrouver l’amour que j’avais perdu bêtement. Passé la lune de miel, M. n’était plus l’homme idéal que j’avais imaginé pendant tous ces mois. Nous étions si jeunes quand nous nous étions connu. Nous avons tant appris ensemble. J’ai été la première femme à lui faire connaître la jouissance anale. Ça, c’est un grand moment pour un homme !...
Oui, je l’aimerai toujours. Mais plus comme un amoureux ou un amant. Son odeur n’est plus celle de mes souvenirs. Son corps a beaucoup changé sans que je m’y habitue. C’est un garçon que j’ai adoré. Il est maintenant un homme. Ça m’a sauté en plein visage en lisant la lettre et en levant la tête vers lui qui regardait la télévision, en culottes de joggings, fumant une cigarette… pas que cette image me déplaisait. Mais… Je ne voulais plus me marier avec lui... J'allais nul part avec lui. Depuis un an, je vivais dans le passé. Je lui courrait après. Je reculais en fixant un passé idéalisé. Je n’étais plus amoureuse de lui.

Il l’a pris très bien. Lui-même regrettait son geste d’avoir quitté J. sur un coup de tête. Nous avons rompu nos fiançailles, mais j'ai gardé la bague en souvenir. Je lui ai dit d’aller tenter d’arranger les choses avec J. Il est parti. Pour toujours. J’ai fermé la porte. J’ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. De soulagement. De peine aussi. Avant que le vide ne me gobe toute entière, j’ai appelé ma meilleure copine et A. à la rescousse. Ils sont arrivés en moins d’une heure. Ils avaient amené des chips, de la bière et une pizza extra large. Restait plus qu’à aller choisir une bonne comédie. J’ai demandé d’aller louer «Le père noël est une ordure» Parce que ce film me fait rire à coup sûr.
En chemin vers le club vidéo, un orage de fin d’été a éclaté. Ma meilleure copine et moi avons dansé sous la pluie en pleine avenue Mont-Royal. Je riais comme une folle. Je vois A. qui parlait avec un gars de l’autre côté de la rue. Ma meilleure copine me prend par le bras et elle me demande :
« A. parle avec quelqu’un ? Tu le connais ? »
Je crois le reconnaître, mais je ne suis pas sûre. Je lui dis, espiègle :
«Il vient de rencontrer l’homme de ma vie ! Viens !»
Nous traversons l’avenue en courant sans trop regarder, en riant fort. Arrivée sur le trottoir, je tombe face à face avec N2. Choc !
-Qu’est-ce que tu fais ? Qu’il me demande, détrempé presque autant que moi.
-Je viens de casser avec mon amoureux. On vient louer une comédie pour me changer les idées.
-Tu viens de casser ?... Ha… bon ?... je… Mais j’avais lu sur ton blog que tu vivais le parfait bonheur avec ton amour retrouvé… J’allais t’appeler pour…
-Tu lis mon blog ?
-Oui.
- Ben, ça n’a pas marché… Mais t’en fait pas… je…
(Trouver quelque chose à dire… Je ne veux pas qu’il parte… Je tremble, j’ai froid sous la pluie) Toi ? Qu’est-ce que tu fais ?
-Je vais visiter une patiente en fin de vie qui… Ça te tenterais qu’on aille prendre un verre ensemble ?
-Oui ! Quand ?
- Je sais pas… Je t’appelle. Tu as le même numéro ?

-Oui !
- Je t’appelle demain alors ?

-Okay !

Il quitte en me donnait deux becs sur les joues. Je le regarde s’en aller en courant sous le pluie. Il est grand et fort sous l'orage et, Mon Dieu ! Que ses lèvres étaient douces sur mes joues…

Ça faisait deux ans que je n’avais pas revu N2.
La soirée fut merveilleuse. Nous avons beaucoup ri. Mes amis sont fantastiques. Ma meilleure copine est partie retrouver son nouveau copain. A. est resté dormir avec moi. J’attends demain avec impatience. Bonne nuit !

mercredi, août 30, 2006

Lettre d'une ancienne amie

On fête nos 1 an M. et moi.
On n'a toujours pas fixé de date pour le mariage...
...
Quelques semaines après que M. ait emménagé avec moi, j'avais reçu une lettre par la poste. Une lettre que je n'avais pas fini de lire. Je me rendais à une audition, j'avais pris le courrier en sortant, et j'avais commencé à la lire dans l'autobus qui descendait vers le centre ville. Je ne l'avais pas terminée. Elle était dans la poche intérieur du manteau que j'avais mis ce matin-là depuis un an. J'ai remis ce manteau ce matin et j'ai retrouvé la lettre... Drôle de timing...
C'est l'ex blonde de M. qui me l'a écrite.

"Montréal,
Octobre 2005
Candy,
Ta meilleure copine n'a pas su me cacher que M. m'avait trompé avec toi. Je sais, il paraît qu'il a attendu que lui et moi ce soit complètement fini avant d'aller vers toi. Il aurait même attendu d'être déménagé de notre appartement. Mais je sais la vérité: Tant que M. ne sera pas capable d'admettre que c’est un ti-cul, il continuera à dire à ses confidents que son histoire « d'amour » avec toi n'a pas commencé avant qu'on ait terminé la notre. Parce qu'il ne vit qu'avec sa tête. Son histoire de cul avec toi a commencé, je te dirais le fameux soir où vous êtes aller prendre un verre ensemble. Il était tout bizarre en rentrant. Même en me faisant l'amour, il n'était pas comme d'habitude. Évidemment, M. a essayé de se débattre, de ne pas tomber dans le panneau. Mais tu es une vipère. Tu es habile, ma belle. Tu l'as amadoué tranquillement en faisant pitié : "J'ai pas de chum... Je suis triste, prend-moi dans tes bras..." Je sais que M. a essayé de ne voir qu'une amie en toi... Au début... Tant que je restais forte et solide à ses côtés... Mais subtilement, tu t'es installée de plus en plus dans notre vie de couple... Moi, belle idiote, je t’ai laissé entrer chez moi. C'est pour ça que je t'avais invitée au shower de bébé que ma mère m'organisait. Je voulais retrouver notre amitié d'antan. Je t'ai laissée tripoter mon chum parce que je fais confiance (belle idiote!Vraiment…) Je faisais confiance parce que je pensais que M. était un homme, avec du coeur au ventre et des trippes... Je l'ai idéalisé complètement. Finalement, c'est une tête qui analyse tout et le reste est finalement un peu fade... Très triste!
Tu en as profité pendant que notre couple traversait une crise, suite à ma fausse couche. Même j'irais jusqu'à dire que tu l'as provoquée, la crise... C'est facile de faire miroiter ses atours quand l'autre se pose des questions... C'est même facile d'introduire des questions quand un des deux est plus fatigué... Peu importe quelle connerie M. peut te raconter pour se justifier, pour enrayer la culpabilité qui doit le tirailler, il a commencé sa relation avec toi plusieurs mois avant de me laisser... Oh! Non, vous n'avez pas couché ensemble... Mais, c'est en te trouvant de plus en plus intéressante et attrayante qu'il s'est mis à me trouver des travers, à remarquer plus mes défauts, mes petites manies... Je me suis mise subtilement à lui taper sur les nerfs... Toi, tu étais là, disponible, parfaite, ouverte, drôle, sexy même (ostie de vache!) Un nouveau corps est toujours plus sexy que celui que tu connais depuis plusieurs années !... Moi, j'étais juste la blonde fatiguante qui demandait un peu d'attention... Et plus je sentais que M. doutait, plus j'angoissais et plus je devenais fatiguante... Le reste, tu l'as vu. Tu en récoltes les résultats.
Alors, la vraie vérité, celle du cœur, c'est que ce n'est pas vrai que notre couple allait mal, Candy. M. et moi, nous étions bien ensemble. M. a juste été trop lâche et trop ti-cul pour rejeter la tentation et travailler avec celle qui l’aime vraiment. Je le sais. J'ai tout senti. La journée où je vais me mettre à suivre vraiment mes instincts sans avoir peur, je vais prédire l'avenir et j'vas faire de l'argent en criss!
Je le sais d'autant plus que M., je le connais par cœur. Je l'ai aimé en entier, de partout, dans tous ses petits détails... Même les plus insignifiants... Je le sais, parce que j'en ai beaucoup rencontré moi aussi des vautours, des vipères, ceux qui sèment le doute dans l'esprit et le coeur... C’est attrayant un couple qui s’aime pour les rapaces. J’aurais pu cent fois le quitter M. en me disant que "…de toute façon, il y a ça qui ne marche pas... Il y a ça... qui marche moins bien... Ça va être sûrement mieux ailleurs..." Et ben, je crois sincèrement que ce n’est jamais mieux ailleurs...
Tu as fait la même chose avec lui, voici quelques années. Quand tu as quitté M., c'était pour aller dans les bras de quel gars? Tu avais envie d'aller vérifier si ce serait mieux ailleurs? Je le sais, j'étais ta confidente à cette époque. À la seule différence que c'est moi qui a ramassé M. à la petite cuillère. Tu vois, l’univers me fait la même chose que je t'ai faite. Oui, tu as deviné. Parce que quoi qu'on dise, notre relation, à M. et moi, avait commencé bien avant que tu le quittes. Ha! C'est sûr qu'on n’avait pas couché ensemble... Mais criss, on va arrêter deux minutes, on peut tromper sans coucher, calvert!
Et puis, tu savais que M. m'a fait le même coup voici quelques années, avec une ancienne autre genre de meilleure copine comme toi. Une autre belle vipère. J'ai pardonné une fois. J'ai vraiment cru qu'il était devenu un homme après ça, mon amour. Un homme planté solide. J’ai cru que c’était « le bon », qu'on pourrait traverser n'importe quoi ensemble. Je me doutais qu'on rencontrerait d'autres vipères. Je pensais aussi que je saurais m'en méfier... Tu vois, si lui est resté un ti-cul, moi, je suis resté idiote en maudit! J'ai pardonné une fois, je ne pardonnerai pas une deuxième.
J'oublierai évidemment.
Je pense que c'est la chose la plus difficile que j'ai eu à traverser de toute ma vie. Et pourtant, je suis déjà revenue d'Australie toute seule, un soir de noël, le coeur en miettes... Tu t'en souviens...?
Je ne veux plus jamais vous voir. Ni lui. Ni toi. Je ne veux plus jamais vous parler non plus. Vous devez complètement sortir de ma vie. Et un jour j'espère que je souperai avec mon nouvel amour, mes amis et ma famille et qu'on parlera de nos amours du passé et que je dirai: "Vous rappelez-vous, j'ai déjà sorti avec un gars pendant plusieurs années... Tu sais, on avait eu un chalet ensemble... Où s'était déjà...? C'était quoi dont son nom?... Ha! Oui, M. ... Ha! Oui! On avait failli avoir un bébé ensemble..."
Je sais que je semble hystérique. Je sais que tu as souffert toi aussi du fait que je sois allée vers lui après toi... Mais, si ça peut te faire du bien, je resterai éternellement jalouse de toi.
Adieux
J.
xxx"

samedi, avril 01, 2006

Ma maxime

dimanche, mars 26, 2006

Scènes cruciales

Voici des photos de tournage de quelques grandes scènes du film
"La nonne et la poupée" Mon personnage (aussi appelé Candy) a une brulante conversation avec son petit ami Brandon.Son ex petit ami , Dick , qui avait été tué au début du film par un amoureux jaloux de Candy, revient du royaume des morts pour se venger. Il tente d'étrangler l'innocente Candy.
La nonne, amie de Candy, qui passait par là, vient affronter le vilain mort vivant du nom de Dick.
Le méchant zombie nommé Dick est terrassé par la puissance de Jésus. Les deux amies sont heureuses!Candy est sauvée! Candy retrouve Brandon, qui avait été assommé préalablement. Une voisine se joint à eux.

Une de mes photos préférées. Cette photo a été prise lors de la première du film à Hollywood. Quel beau party!

Je t'adore La nonne!!!

Gang bang

Le film se terminait en méga-brochette. C'est pour cette raison qu'il a été interdit aux 16 ans et moins au Québec (et aux 33 ans et moins aux États-Unis!)

Quand je revois ces photos, je deviens toute nostalgique. Malgré les apparences cheaps (en effet, le film avait un très petit budget) tous les acteurs furent de vrais anges. La pluspart ont maintenant terminé leurs études universitaires, ils ont des jobs de comptables dans des grosses firmes Américaines et ils se sont mariés avec de gentilles boulottes du Kansas... Mais parfois, quand ils passent par Montréal en voyage d'affaires, ils me donnent encore signe de vie...

L'année prochaine, le film fêtera ses 20 ans. Je travaille sur un coffret hommage en DVD avec les producteurs.

samedi, mars 25, 2006

La nonne et la poupée


Photo pour le projet d'affiche de mon premier film en vedette: "La nonne et la poupée" (Librement traduit du titre anglais original : "The Noune and the Bombshell") une série-B érotico-horreur avec beaucoup de sang. Mon premier succès public aussi.

mercredi, février 22, 2006

La blonde et la brune

Une autre photo publicitaire du film "Téléphone, mon Bijou" - Je suis en compagnie de ma partenaire du film - Elle y jouait ma rivale - mais dans la vie nous sommes de très bonne copine - Jackie Mckenneth.

lundi, février 20, 2006

Candy Bonbon

Dans l'adaptation cinématographique du succès de Plastic Bertrand "Téléphone, téléphone, mon Bijou!"

vendredi, août 26, 2005

Ça fait 3 jours...

Ça fait 3 jours que je suis de retour... Je suis restée partie pendant presque 3 mois. Loin. Très loin. J'avais besoin de faire le point. Il paraît que l'été n'a pas été à la hauteur de vos espoirs... J'ai senti les gens fatigués autour de moi. On m'a raconté des histoires d'horreur. De vacances catastrophes... Mais, pour moi, rien ne peut me faire descendre de mon nuage... Je n'ai jamais été aussi heureuse...
Le tournage de mon film terminé, j'avais assez d'argent pour prendre des vacances. Je suis allée m'oublier sur les superbes plages du Vietnam. Étendue au soleil, j'ai attendue d'être cuite bien à point avant de penser au retour à Montréal...
Je contacte quelques amis. A. m'annonce qu'il a tué toutes mes plantes. Ma meilleure copine s'est fait un nouvel amoureux. Elle a hâte de me le présenter. J. n'a pas passé un été de tout repos, mais il se dit pleins d'espoir en des futurs projets... Je communique à chacun la date exacte de mon retour. Ils s'entendront pour savoir qui va venir me chercher. Ils sont tous les trois bizarre au téléphone. Comme s'ils brûlaient tous de m'annoncer quelque chose... J'espère secrêtement qu'ils me préparent une surprise...
La surprise m'est apparue de l'autre côté des portes à l'aéroport. Je cherche un visage connu. J'aperçois un immense bouquet de roses. Il y a trop de fleurs pour que ce soit un de mes amis... Je continue les recherches... Ils sont en retard. Le bouquet s'est avancé à côté de moi. Une voix que j'avais tenté d'oublier me respire un doux:
-"Bienvenue au pays, ma belle."
C'était M., mon amour... M.! Pourquoi les roses? Pourquoi lui?
Parce qu'il m'aime... Parce que quand son ex blonde a fait la fausse couche, en juin, il a réalisé qu'il se trompait... Il a réalisé qu'il m'aimait... Il a réalisé qu'il voulait faire sa vie avec moi...
Voici 3 jours, en plein aéroport international - presque entre ciel et terre - M. s'est agenouillé et m'a demandé en mariage... Et moi, j'ai éclaté en sanglots et j'ai dit oui...
Ça fait 3 jours qu'on est tout nu dans mon appartement qui sent le renfermé. J'en ai profité pour venir terminer mon histoire pendant qu'il est allé chercher de quoi nous cuisiner un bon repas, quelques bouteilles de vin et des cigarettes...
Si vous passer près du Plateau Mont-Royal et que vous sentez comme une odeur de bonheur vous frôler la colonne... Ne vous demandez pas d'où ça vient... Vous venez sûrement de passer sous mon balcon ou ma fenêtre grande ouverte...
Ça fait 3 jours que je suis la plus heureuse et la plus comblée des femmes...

vendredi, mai 20, 2005

Départ

Je pars ce soir pour la République Tchèque. Prague est une ville magnifique. Un ex, devenu un ami, qui connaît bien la ville est venu m'aider à faire mes bagages tout en me recommandant des adresses et des choses à voir. Lui aussi il a la mine basse. Il a eu une mauvaise nouvelle qui l'a mis à terre... Et la pluie qui nous tombe dessus depuis 8 jours n'aide en rien... Partout où je me traîne depuis dix jours, les gens semblent triste, ou du moins, tout le monde place ses espoirs en l'été qui arrivera...
Moi, je place mes espoirs dans ma fuite. Ce soir... Quitter enfin cette grisaille printannière... Aller travailler... Je suis prête. Je connais mon rôle par coeur... Oublier...

mardi, mai 10, 2005

Douche froide et champagne

J’ai eu une bonne nouvelle la semaine dernière… Un nouveau rôle. Un nouveau tournage. Quand ça nous arrive comme par surprise, d’on ne sait où, la joie semble toujours plus grande…
Ça faisait donc déjà quelques jours que je me préparais pour mon départ. Je cherchais ici et là qui avait bien pu parler de moi à ce réalisateur étranger…
J’ai eu ma réponse hier…
Ma porte sonne vers 19h00… J’ouvre. Choc! Surprise! Mon cœur bondit de joie. M. se tient là, sur mon perron, avec, dans la main droite, un sac dégageant une odeur de mets chinois et dans la main gauche, une bouteille de champagne…
M. mon amour… Si tu savais combien j’ai pensé à toi dans les dernières semaines… Combien j’ai rêvé de toi… Et te voilà… Comme un rêve…
Il est tout sourire. C’est lui qui a parlé de moi au producteur. Un ami de vieille date. Et il vient fêter mon contrat.
Nous installons le repas sur la table basse du salon, nous enlevons nos souliers et nous nous asseyons par terre, comme dans le temps. Je mets son disque préféré, une compil du groupe Hearts, avec notre chanson fétiche : "All I wanna do is make love to you"... De circonstance, évidemment... Il fait popper le bouchon de champagne… La première bouteille se vide très vite. Il en sort une deuxième et une troisième de son sac à dos design… Je mange comme une cochonne. Ce sont les meilleurs mets chinois au monde. Rendu aux biscuits de fortune, je suis agréablement ivre (de bonheur et de désir…) Je sors le petit papier et le regarde. M. me demande ce qui est écrit sur le mien. Je le regarde et je souris :
- « L’homme qui est à côté de vous est l’homme de votre vie »
Il éclate de rire… Ce n’était pas vrai. Il sait que j’ai inventé.
- « Hum… Pas sûr de ça ma belle… »
J’éclate de rire aussi… Je sais que je lui ai fait du mal… Je sais que j’ai particulièrement compté pour lui… Je sais qu’il a eu du mal à réparer l’entaille que je lui ai faite… C’était la première fois que je lui disais que je l’aimais toujours… Je manque de courage - Toujours – il a fallu que je lui dise ça à la blague… Je suis lâche.
- « Tu sais, le champagne, c’est pas seulement pour fêter ton film, c’est aussi pour fêter une autre bonne nouvelle qui m’arrive…
- « Ha oui??? Quoi? »
- « Je vais avoir un bébé…Ma blonde est enceinte… »

Douche froide… Je me ressaisis… Je suis heureuse pour lui… Incroyablement jalouse de cette blonde, mais heureuse…
Nous parlons encore une heure et il quitte mon appart. – À reculons, je le sens - Nous nous embrassons sur les joues, en frôlant doucement nos lèvres…
Un peu plus et je lui sautais dessus. Je ne le laissais plus repartir… à moins que ce soit lui…
Je l’ai regarder marcher de dos jusqu’au bout de ma rue. Il ne s’est pas retourné mais je sais qu’il savait que je le regardais…
Vivement l’avion maintenant… Je respire mal depuis hier entre mes quatre murs…

dimanche, mai 01, 2005

Amour sur le Danube

Il y a environ quinze ans de cela, j'étais à Budapest pour tourner un film. Les tournages en Europe de l'Est à cet époque étaient plutôt agréables. Peu de moyens, certes, mais on y traitait les actrices américaines (pas dans le sens États-Uniennes, mais dans celui qu'elles viennent d'Amérique) comme des reines. Comme toutes les femmes, j'apprécie qu'on me bichonne. J'habitais une superbe chambre dans un hôtel chic du côté Buda (pour ceux qui ne savent pas, la ville de Budapest est divisée en deux par le Danube (qui est un grand fleuve) d'un côté, BUDA, la ville des riches et de l'autre PEST, la ville des pauvres et des ouvriers) - bien que le tournage se déroulait bien, j'enchaînais de longues heures sur le plateau et mon rôle étant plutôt physique, j'ai eu grandement besoin de me détendre à la fin du film...
Je suis sortie dans une discothèque branchée avec l'intension de danser toute la nuit. C'est dans cette boîte de nuit, que j'ai vu L. (5) pour la première fois... Il était avec ses amis... Du premier coup d'oeil, on les remarque toujours ces groupes de goldens boys - college dudes - tout droit sortis d'une université Américaine... Ils étaient cinq ou six, tous plus bruyants les uns que les autres... Et tous très musclés (mais avec déjà des petits débuts d'embonpoint autour de la taille!) - L. était sans doute le plus bruyant de tous... Évidemment, ils m'avaient tous remarqués... Et à tour de rôle, ils venaient tenter leur chance en me gratifiant de leurs déhanchements gorilliens, que j'ignorais, évidemment... J'avais vu qu'ils avaient fait des paries. J'avais donc décidé de les faire tous perdre... Plus la soirée avançait, plus ils étaient chauds et insistants. Ce n'était plus drôle. J'en avais assez et je suis allée voir le gérant pour qu'il les fasse sortir... Deux armoires à glace tout droit sortis des prisons communistes sont venus leur montrer la sortie... C'est à ce moment que j'ai eu pitié. Vous le savez, je ne résiste pas longtemps aux jolis blondinets au look de surfeur. L. m'a regardé, avec ses grands yeux bleus de chien battu et il m'a lancé un: "You're the must beautifull girl I've had ever see... I'm sorry..." - Il a gagné le pari...
Mais je n'ai rien perdu à le faire gagner non plus...
Son père était très riche et L. avait un bateau qui l'attendait sur le fleuve... Lui et ses copains descendaient le Danube et s'arrêtaient de temps en temps dans les villes intéressantes. Il allait devenir avocat dans moins d'un an et c'était sa dernière escapade avant de trouver une épouse et fonder sa famille (et sans doute devenir obèse!) Il parlait français avec un accent vraiment très sexy... et il était très cochon...
Nous avons passé trois jours (et trois nuits) - sur le fleuve. La Hongrie traversait en même temps une vague de chaleur incroyable. Nous étions presque toujours nus. Nous avons navigué un peu hors de la ville et nous avons mouillé l'ancre près d'une berge sans habitations. Nous nous sommes baignés à la belle étoile. J'ai perdu la notion du temps. J'ai raté mon avion de retour à Montréal... Et lui n'a plus jamais revu ses amis Dudes du bar, qu'il avait abandonné à leur sort dans Budapest...
Quand nous sommes revenus sur terre, les adieux étaient inutiles. Je l'ai embrassé gentillement sur la joue avant de monter dans un tramway et je suis allée payer ma note à l'hôtel. Dans l'avion, j'ai beaucoup pleuré... C'était la première fois que je pleurais pour un homme.
Nous sommes maintenant de très bons amis. Il a une femme parfaite, deux enfants parfaits et il a en effet beaucoup engraissé. Quand j'étais en Californie, la semaine dernière, nous sommes allés déjeuner ensemble... Sa femme est très jalouse, alors on ne peut pas se voir le soir... Il en rit de sa petite vie parfaite... Il voudrait bien qu'on recouche ensemble... En secret... Mais je lui réponds à chaque fois que ça ne serait jamais à la hauteur du Danube... Alors il vaut mieux qu'on reste bons amis... et qu'on ne brise pas la perfection de nos souvenirs sur le Fleuve...

mercredi, avril 27, 2005

Rêves humides

J'ai encore rêvée à lui ... Un de ces rêves qui semble réel. Je ne voulais pas ouvrir les yeux. J'entendais pourtant les voitures passer sur le boulevard devant mon hôtel. Et les oiseaux. J'avais laissé les grandes portes vitrées de la terrasse ouvertes pour laisser entrer l'air du large. Filtré par les grands rideaux blancs brumeux. Tard dans la nuit, j'avais fumé une dernière cigarette en regardant les lumières des restaurants sur la plage. Je me suis rarement sentie aussi seule. Je mentirais de dire que je ne pensais pas particulièrement à lui ... Ce sera son anniversaire dans deux jours que je me suis dit avant de me coucher. Je me suis endormie comme une buche. Un peu saoule de vodka glacée. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu seule. Ça m'arrive seulement quand je suis en voyage. Ça m'arrive à chaque fois que je suis en Californie.
Dans mon rêve, j'étais dans cette chambre exactement, mais en même temps, pas tout à fait. J'entendais du bruit dans la salle de bain. J'ouvrais la porte. Il se tenait devant le lavabo et se rasait. Il était nu. Moi aussi. Il chantait "I'll be your shelter" de Taylor Dayne en contractant ses abdominaux pour atteindre les notes plus hautes. Il se retourne quand il me voit dans le reflet du miroir et il me sourit. Je lui demande ce qu'il fait à L.A. Il m'embrasse. La crème à raser est de la crême fouêtée. Je m'en mets partout. Il me bouffe les seins. Je lui attrappe une mèche de cheveux... C'est si bon de le retrouver. Il remonte et on s'embrasse. Je le mord dans le cou tellement fort que je pourrais lui faire mal... Un klaxon... Non pas tout de suite... Je ne veux plus que tu partes... Je veux que tu restes... Klaxon... Non! Reste... Non...
Il fait soleil. J'entends des mouettes. Un chauffeur de taxi qui gueule avec son accent latino. Mon corps est fébrile. J'ai déjà la main droite sur mon sexe. Je ferme mes yeux et je tente de le retrouver... Doucement une image... Un souvenir... Je sens presque ses lèvres... J'ai jouis en silence... Comme s'il pourrait m'entendre dans mes souvenirs...
Mon café au soleil a un drôle de goût amer...
Trop de regrets...

lundi, avril 25, 2005

Monsieur Net

Avez-vous déjà été avec quelqu'un qui prennait plus soin de lui que vous? Bon, je m'adresse ici aux femmes, plus particulièrement. Il est quand même assez rare que des hommes passent plus de temps dans la salle de bain à se "poupounner" que nous, non?
Moi, j'ai été pendant 4 mois avec un Monsieur Net. Un vrai. S. (31) était tellement propre de sa personne que sa peau était presqu'une zone sans microbes. Désinfecté. Anti-bactériens. Au bon goût de savon... Et sans odeurs corporelles douteuses. Rien que cette franche odeur de blanche propreté... Ça me rendait malade.
Pas que je sois malpropre ou attirée par les hommes sales. Au contraire. J'aime les hommes qui sentent bon. J'aime être prise sous la douche. J'aime prendre des longs bains moussants. J'aime laver mon homme aussi...
Mais il y a des moments intimes où l'odeur de la sueur est aphrodisiaque, non?
Quand on a dansé toute la soirée dans un bar surpeuplé, le goût salé de la peau dans le cou ou sur le torse de son homme qui a transpiré... C'est si bon... Et que dire de ce goût de déssert amer qui s'est déposé sur la peau après des journées au soleil.
J'aime goûter mes hommes au petit matin. Parfois avec l'haleine du vin de la veille. Promener mes mains dans ses cheveux et libérer une petite odeur de cigarette du bout des doigts. Son ventre qui sent encore les élans d'amour de la veille. Ses poils pubiens qui sentent le sperme...
Avec S. c'était tout le contraire. Il ne trouvait rien d'érotique dans les odeurs. Il refusait de faire l'amour si nous ne nous étions pas lavés préalablement. Et il sautait dans la douche tout de suite après que j'ai joui. Aucune spontanéité. Et bien peu d'imagination, il faut bien l'avouer.
J'avais l'impression de sucer une barre de savon Dove. Et je n'ai jamais eu autant le vagin propre de toute ma vie. Après quatre mois, j'ai eu des problèmes d'irritations. Mon médecin m'a dit que je devais réduire la fréquence de mes "lavements intimes"...
Ce fut la fin de S.
Et ce fut ma première rencontre avec N2 (Coeur de lion - 3) - mon beau docteur...

dimanche, avril 24, 2005

Venise, ville de l'amour.

Oui, je suis allée à Venise. Il y a quelques années, mais je n'y ai pas baisée!
En sortant de la gare, j'ai eu un choc. Comme si j'arrivais sur une autre planête.
Mais j'y suis pas tombée en amour avec un homme. J'y suis tombée en amour avec la ville et... La crème glacée...
Fin!

mardi, avril 19, 2005

Grand ménage du printemps

Au printemps, c'est le temps d'ouvrir ses fenêtres, de faire entrer l'air nouveau, et balayer la vieille poussière...Après mûres réflexions et plusieurs conversations autour de verres d'alcool avec ma meilleure copine et A. , voici le fruit de mes réflexions face à mes souvenirs amoureux... Voici les hommes de ma vie et de mon lit:
  1. M. mon premier grand amour.
  2. N1 l'autre grand amour, mais bon deuxième quand même (quoi que si les deux se retrouvaient disponible en même temps, je serais dans un très gros dilemme... Finalement, je mets M. en premier simplement parce que c'est lui que j'ai croisé par hazard dernièrement et que ça m'a toute chavirée.)
  3. N2 (Coeur de Lion) - Lui aussi aurait pu être premier. C'est le seul homme qui m'a fait tellement pleurer que j'ai pensé mourir...
  4. Mon Italien des côtes Méditerranéennes.
  5. Mon Californien rencontré à Budapest, lors d'un tournage.
  6. L. mon Australien collant.
  7. K. mon roux coquin.
  8. Y. l'acteur avec qui j'ai trompé M. Le temps que j'ai passé avec lui fut du temps de perdu.
  9. Lui , mon vieil ami.
  10. Mon étalon qui ne me faisait pas jouir.
  11. Zack de Boston.
  12. R1 (le Français)
  13. R2 (qui en a perdu la tête!)
  14. S. le 1er jumeau.
  15. E. le deuxième jumeau.
  16. L'homme qui portait le même nom que moi.
  17. Mabb. ma seule femme.
  18. Mini P. du Nord.
  19. Petit M. le danseur.
  20. Sac de chips (l'homme qui avait la peau sèche - Wark!)
  21. Un top model de 50 ans
  22. Le colon de la campagne (représentant des ventes chez Winners - Oui, parfois, on est désespérée!)
  23. Le Londonnien dont la blonde était à l'étranger depuis longtemps.
  24. Un dentiste trop grand. Trop de bras. Trop de jambes.
  25. Le bedonnant sur lequel ma porte de chambre est tombé. Et qui est partie. Merci le ciel!
  26. Le Français qui embrassait mal.
  27. Le joli serveur .
  28. C. mon petit homme en cuir et en muscles.
  29. Monsieur qui a reçu son sperme dans l'oeil.
  30. O. L'homme qui n'a pas rapport avec les autres.
  31. S. Monsieur net (et désinfecté)
  32. Saint, le muet. Le premier chevalier servant.
  33. L'homme que j'ai croisé pendant plus de 5 ans et que finalement... N'en valait pas la peine. Je me rappelle même plus de son nom!
  34. L'homme du chalet au Mexique qui avait un projet de société.
  35. D. mon gentil éjaculateur précose. Pauvre chou!
  36. Mon vieux de 27 ans (J'en avait 18 !)
  37. Un acteur Américain célèbre

Suis-je une salope?

mardi, mars 29, 2005

Un verre de trop?

Hier soir, grosse soirée protocolaire avec des gens importants (gens importants dans le sens qu'ils ont beaucoup d'argent... La vie est ainsi faites!!!) J'y accompagnais A., un ami gai toujours "dans le garde-robe" à son travail, et je jouais la séduisante épouse, avec un énorme décolleté, pour attirer les vieux pervers au portefeuilles enflés et pour ainsi donner à A. l'occasion de ramasser les gros contrats. En prime, j'avais la boisson et les bouchées à volontée...
Dès que je suis arrivée, j'ai remarqué un des serveurs. Blond bouclés, avec de petites lunettes rondes et des fesses toutes aussi rondes sous son pantalon noir de pingouin... Il me sourit. sensation de Déjà vu. À partir de ce moment, il me fait un service prioritaire... Il me traite aux petits oignons... Il est charmant. Je n'ai jamais un verre vide à la main... Son sourire me dit quelque chose... Mais, il pense que A. est mon mari pour vrai... À chaque fois que j'essaie de l'arrêter dans ses aller et venue pour lui dire que je ne suis pas vraiment mariée avec A., A. arrive avec un vieux grison avec de l'écume à la bouche et je ne peux me défiler... Pendant ce temps, mon serveur me rempli mon verre...
À la fin de la soirée, je tente de m'esquiver... Je tombe face à face avec mon serveur dans le couloir qui donne sur les toilettes. Il est en train d'enlever sa chemise et de se changer. Son torse est musclé comme je les aime... Il me dit: "Vous avez besoin d'autre chose?" Je lui réponds: "Non, et toi? Tu as besoin d'autre chose? " (Je tiens à rappeler ici que j'ai plusieurs coupes de champagne dans le corps et que je commence à vasciller...) Il me regarde vraiment intensément et me dit: "J'ai milles et une idée qui me trottent dans la tête, en ce moment mais..."
Arrive A., dans le rôle de mon mari jaloux. Il a mon manteau et dit, exagérément macho, qu'il me cherche depuis une demie heure... Mon serveur se sauve... Me laisant admirer ses jolies fesses une dernière fois...
Dans le taxi, la tempête explose contre A. :
-"Tu voyais pas qu'il m'intéressait ce petit serveur??? Tu pouvais pas jouer le mari ouvert d'esprit au lieu de jouer le mari jaloux???"
-"Voyons Honey... Je pensais te sauver la vie... Tu te rappelles pas de lui? Ce gars-là, tu as déjà couché avec lui v'là trois ans à peu près... On était dans une Première et il était serveur... Tu voulais plus le revoir parce qu'il baisait comme un pied et qu'il t'avait courru après pendant des semaines..."
-"Pas le gars qui remplissait mon répondeur de messages???"
-"OUI!!!"
C'est là que je suis tombée sur le cul... Je commence à ne plus me rappeler des visages avec qui j'ai couché... Est-ce que c'est signe de vieillesse ou bien signe que j'ai eu trop d'amants? Je prends quelques jours pour y penser et je vous reviens là-dessus...

mercredi, mars 23, 2005

Retour de M.

La semaine dernière, j'ai rêvé de M. Deux nuits de suite. Deux matins à me réveiller en sueurs, complètement excitée. Deux matins, perdue aux fond de mes draps, à me repasser certaines scènes de ces rêves, comme s'il s'agissait d'un film, les yeux fermés et à atteindre de délicieux orgasmes. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai reparlé de notre histoire ici et , depuis quelques temps, je repensais à lui. Dangereusement...
Le lendemain de cette fameuse deuxième nuit, au boulot, je prends mes messages à distance. M. m'en avait laissé un. Très court. Sa voix me fit sursauter. "Ça fait longtemps qu'on s'est vu. Qu'est-ce que tu fais ce soir? Rappelle-moi, je suis chez moi..." Je rappelle sur son cell. C'est son répondeur. Je ne pouvais pas ce soir-là. Mais je lui donne un rendez-vous le lendemain. Je suis tout excitée. Il prend du temps pour me rappeler. Il ne peut pas le lendemain, mais on s'entend pour se voir durant le week-end.
Nous nous sommes vus dimanche soir passé. Plus il vieillit, plus il est beau. Nous parlons et l'alcool coule. Je sais qu'il me désir toujours. Et je sais qu'il sait que je l'aime toujours. Mes yeux ne mentent pas. Ne lui mentent jamais. Sans me refuser, je sais qu'il ne veut plus recoucher avec moi. Tous les deux voulions plus de nous deux. Tous les deux avons saboté nos chances d'être ensemble. À chaque fois.
...
Il est en couple depuis plusieurs années avec une de mes anciennes meilleures amies. Avec Ma meilleure copine, nous formions un trio infernal, un peu comme les filles dans Sex and the city. Quand M. et moi avons rompu définitivement, après de multiples essaies-erreurs, cette fille l'a ramassé à la petite cuillère et est devenue sa nouvelle amoureuse. Je ne lui ai jamais pardonnée de savoir être en couple avec M. Je ne lui ai plus parlé depuis des années.
...
Je sens qu'il y a encore quelque chose entre nous deux. Comme à chaques fois.
Maintenant, il n'y croit plus. Moi, c'est pas pareil... Je suis folle.
Je me suis rendue compte que j'étais encore plus amoureuse qu'avant de lui. Qu'il est sans doute l'homme que j'aime et que je désire le plus au monde...
Peu importe dans quelle situation je me retrouverai. Peu importe avec qui. Si M. se manifeste, je le suivrai. Je donnerais n'importe quoi pour qu'on se soit connu plus tard - mettons avec notre maturitée d'aujourd'hui - et qu'il nous reste encore des chances... Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière et savoir conserver son amour... Je sais maintenant que je l'aimerai toujours... Et que je le regretterai toujours aussi...
Peu importe ce qui m'arrivera, je souhaiterai toujours - du plus profond de mon âme et de mon coeur - revenir dans ses bras... et regoûter constamment à son amour...
Reviens-moi M.!

mardi, mars 15, 2005

Red

J'ai écrit un commentaire sur le blog d'un homme qui semble aimer les hommes autant que moi. Lui aussi il aime les roux. J'ai envie d'archiver mon commentaire ici, dans mes mémoires...
... J'adore les roux... Leur peau rugueuse. Leur goût. Leur odeur... Après l'amour, ils dégagent un parfum âpre... Une odeur qui a la force de l'urine et le sucré des agrûmes... Ceux que j'ai eu, bien qu'ils se rasaient, étaient plutôt poilus. K., le roux qui fut le plus longtemps dans ma vie, était un plongeur de compétition, alors imaginez le corps qu'il avait... J'adorais le mordre... Notre plus belle nuit fut sur le bord d'une plage, en Californie... Tout nus dans la Pacifique... Avec le sel, sa peau devenait presque comme du papier sablé...
Le seul problème avec les roux, enfin, ceux que j'ai connu, c'est qu'ils avaient tous un complexe de persécution... Comme s'ils avaient toujours peur de faire rire d'eux...

lundi, mars 14, 2005

Candy's car crash!

Je reviens tout juste de vacances de rêves, loin de la neige et du froid, loin de Montréal et de mes souvenirs... Bien que l'épicier m'ait dit, hier soir, que cet hiver avait été le plus chaud depuis 1948, la grisaille de ce matin me plonge un peu trop abruptement dans le mois de mars...
Je venais de terminer ma relation qui battait de l'aile avec mon étalon qui ne me faisait pas jouir, quand ma meilleure copine m'a kidnappée pour deux semaines au soleil. Deux semaines, ma meilleure copine et moi, à se faire bronzer sur des plages à perte de vue. Le soleil et la mer turquoise le jour, la salsa et les drinks exotiques le soir. Beaucoup d'hommes prêt à tout pour me séduire... Et pourtant, j'ai été très sage. Je n'aime pas me réveiller le matin et devoir payer pour la nuit que je viens de passer... Ça me fait penser au travail, alors que je suis en vacances. Les deux ne fonctionnent pas ensemble... Et puis, il y a toujours les supplications, les promesses d'amour éternel, les demandes incessantes en mariage... Non, vraiment, je ne suis pas une consommatrice de sexe local quand je suis en vacances... Mais pour me faire danser, ils sont géniaux... Pour me faire traiter aux petits oignons, ça, je n'hésite pas une minute...
Il y a bien eu Z., un petit local que j'ai rencontré sur la plage. Z. attirait l'attention car, bien qu'il ait le teint cuivré comme un vrai local, ses cheveux étaient d'un blond châtain, bouclés très serrés et ses yeux étaient d'un turquoises comme le Pacifique. C'était une sorte d'erreur de la nature. Ou du moins, il aimait mieux dire ça, qu'avouer que sa mère avait eu un touriste Californien comme amant, alors qu'elle était toute jeune, et qu'il en était le fruit défendu. Il vendait des bijoux en coquillages qu'il fabriquait lui-même. Ma copine en a acheté pour toute sa famille. Moi, je me forçais à lire la même ligne de mon roman, le temps qu'il s'en aille... Je sentais le danger... Un gamin aussi beau réveille en moi mes instincts de chasseuse. Mais il restait... Ma copine le faisait parler... Et je sentais qu'il me regardait intensément...
Il avait 18 ans. Il n'allait plus à l'école parce qu'il devait travailler pour nourrir sa mère et sa petite soeur (classique!) Plus il parlait avec ma copine, moins j'étais capable de finir la phrase de mon livre. Quand il se mit à parler de son île, j'ai levé les yeux. Il se tenait devant moi, debout. J'étais allongée sur une chaise longue. Mon regard arrivait juste à hauteur de sa ceinture. Une petite bosse dans son bermuda me fit sourire, la sueur perlait sur son torse imberbe. Il se pencha vers moi et me demanda si j'avais déjà fait le tour de l'île. Ma copine lui répondit que non. "Il faut louer une voiture et faire le tour de l'Île", qu'il nous dit. "Nous ne conduisons pas", que je lui réponds... Il avait l'air tout surpris que nous n'ayions pas de permis de conduire... Il sourit et sans vraiment que j'ai le temps de répliquer, il nous promis qu'il nous apprendrait à conduire une voiture...
En rentrant de la plage, lui et un de ses copains nous attendaient en face de notre hôtel. Chacun avec une bagnole rouillée. Ma copine m'a entraînée par le bras, telle une adolescente surexcitée, dans notre chambre, pour qu'on se rafraîchisse un peu... En nous habillant, elle me dit qu'elle me laissait Z., que l'autre lui plaisait vraiment plus... J'étais comme muette. Je ne disais rien. Je me laissais simplement transporter par l'euphorie ambiante que ma copine propageait. L'aventure fait partie des vacances. Je mis une petite robe à bretelles spaghettis rouge, mes sandales avec semelles de lièges, mes lunettes fumées et j'attachai mes cheveux en queue de cheval.
Arrivée en bas, Z. me fit monter du côté des passagers. Il préférait nous conduire dans un endroit plus calme pour mes premiers balbutiments derrière le volant. La voiture avec ma copine dedans partie dans une direction opposée à la nôtre. J'eu un frisson. Je le regardai. Non, Z. n'était pas du genre à me faire du mal... S'il y avait quelqu'un qui allait souffrir, ça allait être lui.
La voiture était manuelle. La seule fois ou quelqu'un avait tenté de me montrer à conduire, c'était il y a plusieurs années, en sortant d'un bar avec N1. C'était plusieurs mois après notre spectacle à New-York. Il était arrivé chez moi en me disant que c'était terminé avec B. Il avait envie de se saouler. Nous nous étions embrassés gouluement dans mon entrée, et nous étions partie prendre un verre au centre-ville. N1 avait beaucoup bu. Pas moi. Ça faisait tellement longtemps que j'attendais qu'il soit enfin disponible que je ne voulais pas rater une seule minute. À la sortie du bar, il me dit qu'il était beaucoup trop saoul pour conduire. Il voulait que je conduise...
-"Je ne sais pas conduire!"
-"J'vas te montrer... Tu vas voir, c'est facile..."
Je m'installe donc, non sans peur, derrière le volant et tente d'exécuter les explications qu'il me donne... Je recule, j'étouffe... Je recommence, je recule, je crie, je breack, j'étouffe... Nous rions... Il me regarde et me dit que ça va bien... Que même lui n'était pas aussi bon la première fois qu'il avait essayé manuel... Je n'en peux plus. Je laisse le volant et le regarde yeux dans les yeux. Il sourit.
- "Qu'est-ce que tu fais?"
Mes doigts tente de délier sa ceinture.
-"Ça fait tellement longtemps que j'attends..."
Je fais descendre sa fermeture éclair... Il ne fait rien. Il rit.
Dans cette ruelle, derrière ce volant, j'ai fait la plus grande pipe de ma vie. Du grand art. N1 n'en pouvait plus de supplications et de pleurnichages (oui, certains hommes font comme s'ils pleuraient quand ils jouissent. N1 était un de ceux-là.) Après nous sommes rentré en taxi et avons laissé la voiture là... En rentrant chez moi, il s'est endormie par dessus les draps. Je l'ai déshabillé et je me suis couchée tout contre lui, en remettant à plus tard mon déssert à moi...
Bref, Z. me conduit sur une route bordée de hautes herbes. Je repense sans cesse à N1. Non, je ne pourrai pas refaire ce scénario. La pipe dans une voiture appartient à N1. C'est notre histoire à nous deux... Nous passons près d'une plage déserte. Je lui demande de s'arrêter là. Il stoppe. Je descends et lui fait signe de me rejoindre. Il fait nuit, mais la lune éclaire la plage. Je lui dis en marchant que je ne veux pas apprendre à conduire... Il me fait les yeux tristes. Il a toujours cette bosse dans le bermuda. Je lui demande s'il a envie de se baigner. Il essaie de me prendre un sein et de m'embrasser. Je le repousse gentillement. Il se touche la bosse. Je lui fais signe de rester ou il est... Je recule un peu. J'ai les pieds dans l'eau soudainement. Il fait un pas... Je fais signe que non. J'avance tranquillement, à reculons, dans la mer, tout en commençant à caresser mon corps. Il reste là. Il touche timidement sa bosse. Je m'imerge complètement dans l'eau salée. J'en resors toute mouillée, le tissus de ma robe se colle sur mon corps nue. Je commence à retirer tranquillement ma robe. Il met sa main dans son bermuda. J'avance vers lui doucement... Une fois toute nue, je me couche sur le sable et je me laisse fouêter par les vagues... Je ne le quitte pas des yeux... Son bermudas tombe et il se masturbe en me regardant... Je fais de même...
Ce soir-là, j'ai dormi toute seule dans ma chambre d'hôtel. Ma meilleure copine est rentrée au petit matin toute émêchée... et pour le reste des vacances, un petit local sur les talons, qui lui faisait des déclarations d'amour. J'ai revu Z. quelques fois, toujours entouré de femmes en chaleurs... Il me souriait. Moi aussi.

lundi, février 21, 2005

Ce qu'il y a de plus beau...


Je vous ai déjà parlé - un peu - si peu - des deux hommes qui ont chamboulés ma vie. Comme premiers billets de ce blog, j'aurais pu faire plus chaud, mais pas plus beau... Ces deux hommes, N1 et M., je les ai aimé de tout mon coeur. Et de tout mon corps... Et je les aime toujours et encore...


Histoire de ne pas tout vous révéler. Encore. Parce que j'ai décidé de garder un certain anonymat et pour respecter mes deux hommes, je ne peux pas vous les montrer en entier. Je vous les montre donc ou je les ai trouvé les plus beaux... Ou j'aime les hommes.
Ce que j'aime chez un homme, ce sont ses yeux et son torse. J'aime les yeux clairs et brillants. J'aime quand les épaules sont fortes. J'aime un torse naturellement musclé, sans être trop entraîné. J'aime goûter les mamelons de mon homme, et descendre ma langue le long de la ligne qui sépare son ventre en deux et qui conduit au nombril... J'aime m'attarder au nombril, juste pour le voir frétiller de plaisir en attendant et en espérant que je vais descendre plus bas...
Alors, voici une petite partie de mes amours: N1 est à gauche avec sa peau de soleil et ses yeux vicieux, M. est à droite avec son tatou et son teint de lait.

samedi, février 19, 2005

Au début, il y avait... Deuxième partie.

Le lendemain, en me levant, j'ai encore le goût de M. sur les lèvres. La première chose que je fais, sans y penser, c'est de prendre le téléphone et de casser avec O. Il vient de se lever. Le choc est brutal. Il me demande des explications. "Ça ne marche pas! Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus?..." D'habitude, ce sont les femmes qui demandent les explications, je sais. Pas moi. Quand c'est terminé, c'est terminé. Point final. Je sais ça aussi. Bref, O. pleure un peu. Je ne comprend pas trop pourquoi. Il me fait croire qu'il avait eu le temps de s'attacher. Il me fait pitié un peu, alors je raccroche presque sans dire "bye!" Ouf!
Toute la journée, je ne pense qu'au soir à venir... À la possibilité de M. Le rendez-vous avec M. Que je ne connais même pas... Toute la journée, je pense à ce que je vais mettre... Comment je vais porter mes cheveux... Sur quels souliers je vais grimper? Et s'il ne venait pas?... ! Impossible!
Je mange avec ma meilleure copine ce soir-là et je m'enivre de vin blanc. Plus l'heure avance, plus mon coeur bat la chamade... Ma copine remarque mon excitation. J'en tremble en m'allumant cigarettes après cigarettes... "Calme-toi... C'est pas ton premier mec, ma vieille!"
Justement, avant même de le savoir vraiment, je savais quand même que M. serait le premier...
Les gens des 5 à 7 commencent à vider les bars. Ils rentrent en taxi et se feront dégeler un TVdinner dans le micro-onde, histoire d'imbiber un peu le surplus d'alcool contenue dans leur estomac vide. Je demande l'addition. Ma copine m'invite. Nous sortons du restaurant et courrons, face au vent glacial, vers le bar de la veille. Je m'impatiente au vestiaire. Mais je laisse un gros pourboire. Ma copine me fait des sourires en coins. Je la prend par les épaules et la retourne vers moi avant de grimper les escaliers: "J'suis-tu correct?" Elle me regarde, sincère: "Tu es la plus belle comme à chaque soir, Candy!... Non, encore plus que les autres soirs... Ce soir, tu as des étoiles dans les yeux..." Nous entrons. Ma copine va commander directement des verres au comptoir. Elle me laisse faire le tour du bar seule. Fébrile, j'en fais le tour. M. n'est pas là... "Il est encore tôt, ma belle" Une game de pool pour occupper les doigts.
J'ai à peine le temps de rentrer ma première boule qu'il y a un visage déjà presque familié qui me regarde. Sourire en coin. Il s'est accotté, épaule sur le mur, en face de moi. Tenant sa bière, le fond sur l'os de sa hanche gauche. Je tends ma baguette à une lesbienne qui semblait en baver pour ma copine et, sans détacher mes yeux de ses yeux vert, je m'approche de lui.
-"Je suis content que tu sois là..."
-"J'avais peur que tu ne viennes pas..."
-"Pourquoi? C'est moi qui aurais dû avoir peur que tu ne viennes pas..."
-"J'me disais que tu goûtais trop bon pour être vrai..."
Il se met à rire. J'ai envie qu'il m'embrasse... Comme hier... Au lieu, il se laisse désirer. Et il sourit. Le DJ met Creep de RadioHead. M. me regarde. "Viens danser, j'adore cette chanson-là..." Et nous voilà sur la piste de danse... Il ferme les yeux et danse comme un ado heureux... Il est beau. Il a des brumes autour de lui. Comme si j'étais en train de regarder un film. Je me ferme les yeux aussi. Et comme la première montée de guitare électrique pète, ses lèvres se jettent sur les miennes et sa langue force l'entrée de ma bouche... Il m'attrappe la taille, je lui capture les fesses. On frenche pendant trois chansons sans ouvrir les yeux...
Cette nuit-là, il est venue la passer chez moi. Et toutes les autres nuits aussi... Et pendant le mois et demi ou nous avons été inséparable l'un de l'autre. Plus souvent tout nus et enlassés, qu'habillés et séparés... J'ai eu ma première centaine de premiers orgasmes. Nulle part dans cette appartement nous n'avons pas laissé d'empreinte de nos sexes... Quand ce fut fini, j'aurais voulu brûler les murs blancs qui m'entouraient. Mon appart suintait nos sexes enmêlés... Amoureux. Jamais plus je ne pleurerai autant d'avoir fait la conne et d'avoir tout gâché... Mais ça, c'est une autre histoire...

lundi, février 14, 2005

La nuit la plus érotique de ma vie

Il y aura toujours un homme, qui, peu importe avec qui on se retrouve ou dans quelle situation on se trouve, va nous faire plier les genoux quand on y repense. Le coeur à cent miles à l'heure. N1 est un de ceux-là. Cet homme, je l'ai dans la peau, dans le ventre, dans la tête, dans le coeur et dans le cul. Il est partout en moi. Il pourrait m'appeler n'importe quand, il me ferait faire des miles à pied.
Nous nous sommes rencontrés dans des studios de répétitions de New York. Je participais à une pièce de théâtre Off Broadway. Première répétition, j'entre dans le local. Je me prends une chaise et je m'installe près d'une des grandes fenêtres. Elle est entrouverte. L'air de septembre entre dans le local. On entend les taxis jaunes et les gens parler dans la rue. Je m'allume une cigarette. On me tape sur l'épaule. Je me retourne. Un magnifique vicking se tient là, une cigarette éteinte entre les doigts. Il a l'air d'un beach bum avec ses cheveux chatains clair délavés par le soleil qui lui tombe sur les épaules. Il a les yeux bleus. Plutôt petits. Et un menton retroussé, qui donne le goût d'un prendre une bouchée. Son torse est poilu et fort. Il est de ma taille. Il me demande du feu. Je l'allume. Il ne me quitte pas des yeux. Un merci soutenu et il s'en va se chercher une chaise, qu'il installe à côté de la mienne.
Le metteur en scène de ce spectacle exigeait de nous une ouverture "ésothérique" d'esprit. En plus de répéter les chorégraphies, il nous faisait faire des exercices de voix (nous devions chanter) ou, souvent, il nous fallait nous mettre deux par deux et "nous toucher" - rien de pervers - Ça consistait à des massages de colonnes, des étirements de bras, des ouvertures de cage toraxique... N1 et moi, nous faisions toujours équipe. J'aimais sentir ses mains sur moi. Et je sais que c'était pareil pour lui.
Après trois semaines de travail ensemble, à la fin d'une répétition, je lui demande s'il a envie de venir avec moi manger un bout et prendre un verre. Il accepte. Nous sortons sur Broadway et marchons vers le sud. Nous nous arrêtons dans un resto-bar qui ressemble à Montréal. Il vient lui aussi de Montréal. De Laval plus précisément. Le monde est petit. Nos burgers arrivent presqu'en même temps que nos pintes de bière. Je le regarde. Un temps. Je plonge. Je lui parle de ce qui se passe entre nous deux. L'électricité... Ou quelque chose du genre. Je ne sais plus les mots que j'ai utilisé. Mais, je me souviens de ses yeux. Petits et bleus. Lui aussi me mange du regard. Il me veut comme je le veux... Mais coup de théâtre. Il est fiancé. Il a une gentille petite copine qui l'attend à Montréal. Ça fait quatre ans qu'ils sont ensemble et il croit en la fidélité.
Les semaines se poursuivent et les répétitions se font de plus en plus chaudes. Nous, dans le chorus line nous devons singer les actes d'amour des deux personnages principaux qui sont amoureux l'un de l'autre. Nous passons beaucoup de temps dans les bras l'un de l'autre. Après les répétitions, nous allons jouer au pool et prendre des bières. Un soir, en sortant du local, il prend ma main et m'entraîne à la course sur Broadway. Il avait deux billets pour voir FAME. Sa copine était supposé venir le rejoindre pour le week end, mais elle avait annulé. C'est moi qui profita de son billet. Je n'ai pas écouté le spectacle. Je ne pensais qu'à sa main dans ma main. Collée. Scotchée dans la mienne. À ce filet de sueur chaude qui coulait entre nos deux paumes, et que j'aurais voulu sentir couler entre nos deux corps. J'avais tellement envie de lui...
En sortant du théâtre, on croise un de mes amis. Un ex à vrai dire. L. qui a l'habitude d'être très collant. C'est un Australien qui parle fort. Surtout quand il a bu. Et il avait bu. Il nous suit pour faire une partie de pool. Il paye les tournées. N1 et moi, on ne se quitte pas des yeux. De chaque côté de la table de pool. On se dévore. Plus besoin de demander. Il faut prendre dans ce temps-là. Je dépose ma baguette. Calle ma pinte. Je fonce sur lui. Il dépose sa baguette et sa pinte sans rien dire et quand je lui attrappe le bras, il se laisse faire. L. danse avec deux blacks près du jukebox. Il ne se rendra même pas compte qu'on est parti. On saute dans un taxi. Je dis mon adresse. Ce sont les seules paroles qui furent prononcées.
Je ne lui lâche pas le bras (de peur qu'il se sauve (?)) même en ouvrant ma porte. Je le lance à l'intérieur. Je ferme la porte. Il m'attrappe. Je l'embrasse (enfin!!!) mais il détourne la tête. "Je ne peux pas faire ça à B." J'avais presque oublié sa petite fiancée.
-"Qu'est-ce que tu proposes? Il est un peu tard pour reculer, tu penses pas?"
- " J'ai pas envie de reculer... Juste que... Il faut des règles... Sinon, j'assumerai rien. Ni avec B. Ni avec toi. "
Les règles furent qu'on avait le droit de s'embrasser partout, sauf sur la bouche. Et qu'on gardait chacun nos petites culottes. Au début, ces règles ne m'ont pas convaincues... Mais, maintenant je peux le dire... Ce fut la nuit la plus érotique de ma vie. J'ai embrassé son corps. Partout. Sauf sur la bouche. Comme une petite pause. Mes lèvres frolaient les siennes sans leurs goûter. Nos corps se sont embrassés sans jamais s'épouser complètement. Je sentais sa queue gonflée sous son sous vêtement. J'y frottais mon sexe affamé, mais deux parcelles de cotons fins empêchaient la réelle rencontre. Il me dévorait de partout. Sa bouche mangeait ma poitrine presqu'avec rudesse. Plus la nuit avançait, moins j'avais le goût de dormir... Plus j'avais faim... Plus nos cheveux étaient emmêlés.
Le lendemain, nous n'avions pas de répétitions. J'avais un tournage. Je suis parti de l'appart très tôt, sans le réveiller. Sans me laver. Il dormait sur le ventre. J'ai embrassé son dos encore et encore pendant quelques minutes et je suis sorti en me pressant. J'avais son odeur imprégnée sur ma peau. Toute la journée, je l'ai senti. Des effluves de son parfum, mêlé à nos transpirations, me remontaient au nez. J'avais la peau du cou et des joue endolorie par sa barbe forte. Les maquilleuses ont dû prendre beaucoup de poudre. Mes mains sentaient bon l'amour. Mon sexe était encore tout engorgé de désir. J'étais complètement amoureuse...
Et lui aussi...
Joyeuse St-Valentin!

jeudi, février 10, 2005

Trois hommes et... Une Candy!

Hier soir, je suis allée prendre un verre avec trois hommes après un spectacle. Le premier était un petit Français. Bien qu'il était très gentil, il ne m'attirait pas du tout. Je n'aime pas les hommes plus petit que moi. Le deuxième et le troisième étaient plus dans mes cordes. Tous les deux portaient des lunettes. J'aime les hommes qui portent des lunettes.
La pluspart du temps, je les trouve très sexy. Je ne sais pas pourquoi. J'aime déshabiller un homme à lunettes. Tranquilement. Découvrir son torse. Faire descendre doucement la fermeture éclair de son pantalon. Le laisser retirer tout le reste, sauf les lunettes. Prendre une pose. Souvent, complètement nu, les hommes à lunettes n'ont pas l'air de ce qu'ils avaient l'air habillé. Je ne sais pas pourquoi. Quand un homme enlève ses lunettes, seulement après avoir retiré tout le reste, je suis complètement sous le charme. Alors je deviens une véritable gloutonne.
Bref, deux des hommes d'hier portaient des lunettes. Un roux plutôt dodu et un joli brun avec une fossette sur le menton. Bien que j'aime les roux dodus, surtout avec des lunettes, celui-là venait de rompre avec une copine à moi. Donc, je jette mon dévolu sur le brun à fossette. Il est comédien. Ça ne m'étonne pas, il a le physique agréable. J'essaie de deviner son corps sous son chandail de laine et déjà, je suis toute excitée à l'idée de lui faire enlever ses lunettes... Il me regarde fixement quand je fais semblant de m'intéresser aux conversations des autres. Je le sens. Ses yeux verts sont bandés dans ma direction. Soudainement, coup de théâtre! Le roux-dodu commence à m'entretenir de sa rupture avec ma copine. Et voilà que mon beau Monsieur Fossette commence lui aussi à me raconter ses déboires sentimentaux. Il vient aussi de rompre avec une fille avec qui il a été en couple pendant dix ans! Pendant une heure, je consolle ces deux âmes en peine. Après une demie-heure, je me sens déjà comme leur conseillère matrimoniale, et après une heure, je ne suis plus que leur mère ou leur grande soeur. Je baille. Je me lève. Le Français demande s'il peut me racompagner. Re-baille. Regarde Fossette. "Quand même dommage!" que je me dis. "Non. Ça va. Merci pour les verres." que je dis. Et je quitte.
En rentrant chez moi, mon Homme dormait et ronflait. J'ai pris une douche chaude et je me suis masturbée. J'ai bien dormi.