Les mémoires de Candy Bonbon

Bombe blonde, Sex-symbol, Star de série-B et Porn star anonyme

mercredi, septembre 13, 2006

Peur de mourir sans le lui avoir dit

En entendant ce qui s'est passé aujourd'hui au Collège Dawson, j'ai été extrèmement bouleversée. Comme si je venais de réaliser que la vie ne tient qu'à un fil. Peur de mourir sans que mon beau N2 ne sache ce que je ressens pour lui...
Ça fait presque deux semaines qu'on se tourne autour sans rien s'avouer. À chaque fois qu'on se voit, j'ai envie de lui sauter dessus et de l'embrasser partout. Je le déshabille des centaines de fois par jours dans ma tête, sans même oser le toucher quand je le vois en chair et en os.
Il n'ose pas quitter sa blonde. Mais il me dit qu'il n'est pas heureux avec elle. Que ça ne marche pas. J'ai envie de crier. Mais je l'écoute me parler de ses problèmes, en attendant mon tour sagement.
La vérité, c'est que... Je suis retombée complètement amoureuse de cet homme. Je pense que c'est lui, l'homme, le bon, que j'attendais depuis toujours. Je ne veux pas rater ma chance! En regardant les nouvelles, presque paniquée, je l'ai appelé. Il a répondu. La voix toute enjouée que ce soit moi qui l'appelle. Et je lui ai dit:
-Écoute... Je sais que ça semble sorti de nulle part, mais je suis complètement bouleversée par ce qui se passe en ce moment à Montréal... J'ai comme peur de mourir sans que tu saches ce que je ressens pour toi...
-Et tu ressens quoi?
-Je t'aime! Voilà... Je suis folle de toi... Et à chaques fois que tu quittes mon appart en me donnant deux becs sur les joues, j'ai toujours peur que ce soit la dernière fois que je te vois...
-Heu... Est-ce que tu aimerais ça que je passe ce soir après mon travail?
-Oui...
Je l'attends d'une minute à l'autre...

mercredi, septembre 06, 2006

Le retour de N2

Je reviens de prendre plusieurs verres avec N2, tout droit sortie de mon passé (un des épisodes les moins glorieux de ma vie amoureuse.) C’est cet homme qui m’a le plus fait pleurer dans toute la vie – Il travaillait toujours (c’est un médecin très dévoué !) Il arrivait toujours chez moi exténué : «Je suis fusillé ! » qu’il me lançait toujours... Au début, ça me faisait rire, j’en prenais soin comme la bonne petite épouse parfaite que je suis capable d’être, mais au bout de quelques mois, je n’en pouvais plus ! Je passais non seulement en deuxième après son travail, mais après ses soirées avec ses amis, et même après son ex-blonde, qui l’appelait souvent à l’aide. De plus, ça ne faisait même pas encore six mois qu’on était ensemble et on baisait déjà avec la routine du samedi soir… Vous savez : On se lave, on se déshabille, on se couche, on baise, on s’endort chacun de notre bord… C'était bon, mais c'était pas assez souvent, et... Moi, je suis une baiseuse du matin, lui, il ne voulait rien savoir de faire l’amour le matin… Bref, j’ai explosé à un moment donné, sur son répondeur, pendant qu’il effectuait un traitement délicat. Il a été deux jours sans me téléphoner. J’ai rappelé. J’ai supplié. Je me suis excusé… Il a finalement rappelé. Il n’a jamais compris ce message, qu’il qualifia de manipulateur… Vrai… Un peu… Mais j’avais atteint une limite dans ma patience. J’étais folle de cet homme, et j’avais besoin de me sentir aimée et désirée… Ça a été la fin de nous deux. Je m’en suis longtemps voulu pour ce message laissé sur son répondeur, qui a miné notre relation, car quelques jours après notre rupture, j’ai croisé un de ses amis. Cet ami me dit que N2 n’arrêtait pas de parler de moi à tout le monde. De dire que j’étais la femme de sa vie, que j’avais du talent à revendre... Du jour au lendemain, il a arrêté et il travaillait les yeux pleins d'eau… Il le disait à tout le monde qu'il m'aimait, sauf à moi… Enfin bref…
Hier, belle soirée. Genre de soirée qui fait monter les papillons dans les chevilles et qui rend les genoux tout mous…
Il m’avait acheté un petit chien en peluche (C’était un de nos projets de s’acheter un chien ensemble.) Avec une carte. Vous savez les cartes postales avec la photo de quelqu’un de célèbre et une citation de cette personne. Sur ma carte, il y avait écrit : « Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime. » - J’en suis encore toute retournée. Que j’aime me faire séduire… Nous avons parlé de tout et de rien. Il m’a raconté son parcours – Il a quelqu’un dans sa vie. Ils viennent de s’acheter un condo, mais l’expérience n’est pas concluante. Il n’est pas heureux avec elle. Il veut réorienter sa carrière, moins travailler, plus profiter de la vie (ce que je voulais qu’il change !) Je lui ai raconté un peu ma vie à moi depuis deux ans. La thérapie que j’ai suivie… En conclusion, j’ai lancé, un peu à la blague (mais pas vraiment non plus !) que si la vie nous avait remis sur le même chemin, c’était peut-être parce qu’elle nous avait fait changer ce qui nous dérangeait à l’époque… Il a ri.
Nous nous sommes encore embrassé sur les joues en bas de chez moi. Il n’a pas voulu monter. Il a des principes. J’aime ça.
J’ai dormi avec le petit chien orange entre les bras.
Je lui ai laissé un message pour savoir quand on allait se revoir. Un beau message cette fois. Le remerciant de la belle soirée d’hier. Il m’a rappelé une heure après. Le sourire dans la voix. On se revoit demain soir. Je l’ai invité à souper chez moi. Je cuisine un poulet !

lundi, septembre 04, 2006

Surprise sous la pluie

La lettre que j’ai retrouvée de J. a eu l’effet d’une bombe sur mon bonheur. Ça a remis tous mes sentiments en perspective. Est-ce que je voulais reconquérir M. parce que je l’aimais aujourd’hui ou simplement parce que je voulais retrouver l’amour que j’avais perdu bêtement. Passé la lune de miel, M. n’était plus l’homme idéal que j’avais imaginé pendant tous ces mois. Nous étions si jeunes quand nous nous étions connu. Nous avons tant appris ensemble. J’ai été la première femme à lui faire connaître la jouissance anale. Ça, c’est un grand moment pour un homme !...
Oui, je l’aimerai toujours. Mais plus comme un amoureux ou un amant. Son odeur n’est plus celle de mes souvenirs. Son corps a beaucoup changé sans que je m’y habitue. C’est un garçon que j’ai adoré. Il est maintenant un homme. Ça m’a sauté en plein visage en lisant la lettre et en levant la tête vers lui qui regardait la télévision, en culottes de joggings, fumant une cigarette… pas que cette image me déplaisait. Mais… Je ne voulais plus me marier avec lui... J'allais nul part avec lui. Depuis un an, je vivais dans le passé. Je lui courrait après. Je reculais en fixant un passé idéalisé. Je n’étais plus amoureuse de lui.

Il l’a pris très bien. Lui-même regrettait son geste d’avoir quitté J. sur un coup de tête. Nous avons rompu nos fiançailles, mais j'ai gardé la bague en souvenir. Je lui ai dit d’aller tenter d’arranger les choses avec J. Il est parti. Pour toujours. J’ai fermé la porte. J’ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. De soulagement. De peine aussi. Avant que le vide ne me gobe toute entière, j’ai appelé ma meilleure copine et A. à la rescousse. Ils sont arrivés en moins d’une heure. Ils avaient amené des chips, de la bière et une pizza extra large. Restait plus qu’à aller choisir une bonne comédie. J’ai demandé d’aller louer «Le père noël est une ordure» Parce que ce film me fait rire à coup sûr.
En chemin vers le club vidéo, un orage de fin d’été a éclaté. Ma meilleure copine et moi avons dansé sous la pluie en pleine avenue Mont-Royal. Je riais comme une folle. Je vois A. qui parlait avec un gars de l’autre côté de la rue. Ma meilleure copine me prend par le bras et elle me demande :
« A. parle avec quelqu’un ? Tu le connais ? »
Je crois le reconnaître, mais je ne suis pas sûre. Je lui dis, espiègle :
«Il vient de rencontrer l’homme de ma vie ! Viens !»
Nous traversons l’avenue en courant sans trop regarder, en riant fort. Arrivée sur le trottoir, je tombe face à face avec N2. Choc !
-Qu’est-ce que tu fais ? Qu’il me demande, détrempé presque autant que moi.
-Je viens de casser avec mon amoureux. On vient louer une comédie pour me changer les idées.
-Tu viens de casser ?... Ha… bon ?... je… Mais j’avais lu sur ton blog que tu vivais le parfait bonheur avec ton amour retrouvé… J’allais t’appeler pour…
-Tu lis mon blog ?
-Oui.
- Ben, ça n’a pas marché… Mais t’en fait pas… je…
(Trouver quelque chose à dire… Je ne veux pas qu’il parte… Je tremble, j’ai froid sous la pluie) Toi ? Qu’est-ce que tu fais ?
-Je vais visiter une patiente en fin de vie qui… Ça te tenterais qu’on aille prendre un verre ensemble ?
-Oui ! Quand ?
- Je sais pas… Je t’appelle. Tu as le même numéro ?

-Oui !
- Je t’appelle demain alors ?

-Okay !

Il quitte en me donnait deux becs sur les joues. Je le regarde s’en aller en courant sous le pluie. Il est grand et fort sous l'orage et, Mon Dieu ! Que ses lèvres étaient douces sur mes joues…

Ça faisait deux ans que je n’avais pas revu N2.
La soirée fut merveilleuse. Nous avons beaucoup ri. Mes amis sont fantastiques. Ma meilleure copine est partie retrouver son nouveau copain. A. est resté dormir avec moi. J’attends demain avec impatience. Bonne nuit !