Les mémoires de Candy Bonbon

Bombe blonde, Sex-symbol, Star de série-B et Porn star anonyme

mardi, mars 29, 2005

Un verre de trop?

Hier soir, grosse soirée protocolaire avec des gens importants (gens importants dans le sens qu'ils ont beaucoup d'argent... La vie est ainsi faites!!!) J'y accompagnais A., un ami gai toujours "dans le garde-robe" à son travail, et je jouais la séduisante épouse, avec un énorme décolleté, pour attirer les vieux pervers au portefeuilles enflés et pour ainsi donner à A. l'occasion de ramasser les gros contrats. En prime, j'avais la boisson et les bouchées à volontée...
Dès que je suis arrivée, j'ai remarqué un des serveurs. Blond bouclés, avec de petites lunettes rondes et des fesses toutes aussi rondes sous son pantalon noir de pingouin... Il me sourit. sensation de Déjà vu. À partir de ce moment, il me fait un service prioritaire... Il me traite aux petits oignons... Il est charmant. Je n'ai jamais un verre vide à la main... Son sourire me dit quelque chose... Mais, il pense que A. est mon mari pour vrai... À chaque fois que j'essaie de l'arrêter dans ses aller et venue pour lui dire que je ne suis pas vraiment mariée avec A., A. arrive avec un vieux grison avec de l'écume à la bouche et je ne peux me défiler... Pendant ce temps, mon serveur me rempli mon verre...
À la fin de la soirée, je tente de m'esquiver... Je tombe face à face avec mon serveur dans le couloir qui donne sur les toilettes. Il est en train d'enlever sa chemise et de se changer. Son torse est musclé comme je les aime... Il me dit: "Vous avez besoin d'autre chose?" Je lui réponds: "Non, et toi? Tu as besoin d'autre chose? " (Je tiens à rappeler ici que j'ai plusieurs coupes de champagne dans le corps et que je commence à vasciller...) Il me regarde vraiment intensément et me dit: "J'ai milles et une idée qui me trottent dans la tête, en ce moment mais..."
Arrive A., dans le rôle de mon mari jaloux. Il a mon manteau et dit, exagérément macho, qu'il me cherche depuis une demie heure... Mon serveur se sauve... Me laisant admirer ses jolies fesses une dernière fois...
Dans le taxi, la tempête explose contre A. :
-"Tu voyais pas qu'il m'intéressait ce petit serveur??? Tu pouvais pas jouer le mari ouvert d'esprit au lieu de jouer le mari jaloux???"
-"Voyons Honey... Je pensais te sauver la vie... Tu te rappelles pas de lui? Ce gars-là, tu as déjà couché avec lui v'là trois ans à peu près... On était dans une Première et il était serveur... Tu voulais plus le revoir parce qu'il baisait comme un pied et qu'il t'avait courru après pendant des semaines..."
-"Pas le gars qui remplissait mon répondeur de messages???"
-"OUI!!!"
C'est là que je suis tombée sur le cul... Je commence à ne plus me rappeler des visages avec qui j'ai couché... Est-ce que c'est signe de vieillesse ou bien signe que j'ai eu trop d'amants? Je prends quelques jours pour y penser et je vous reviens là-dessus...

mercredi, mars 23, 2005

Retour de M.

La semaine dernière, j'ai rêvé de M. Deux nuits de suite. Deux matins à me réveiller en sueurs, complètement excitée. Deux matins, perdue aux fond de mes draps, à me repasser certaines scènes de ces rêves, comme s'il s'agissait d'un film, les yeux fermés et à atteindre de délicieux orgasmes. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai reparlé de notre histoire ici et , depuis quelques temps, je repensais à lui. Dangereusement...
Le lendemain de cette fameuse deuxième nuit, au boulot, je prends mes messages à distance. M. m'en avait laissé un. Très court. Sa voix me fit sursauter. "Ça fait longtemps qu'on s'est vu. Qu'est-ce que tu fais ce soir? Rappelle-moi, je suis chez moi..." Je rappelle sur son cell. C'est son répondeur. Je ne pouvais pas ce soir-là. Mais je lui donne un rendez-vous le lendemain. Je suis tout excitée. Il prend du temps pour me rappeler. Il ne peut pas le lendemain, mais on s'entend pour se voir durant le week-end.
Nous nous sommes vus dimanche soir passé. Plus il vieillit, plus il est beau. Nous parlons et l'alcool coule. Je sais qu'il me désir toujours. Et je sais qu'il sait que je l'aime toujours. Mes yeux ne mentent pas. Ne lui mentent jamais. Sans me refuser, je sais qu'il ne veut plus recoucher avec moi. Tous les deux voulions plus de nous deux. Tous les deux avons saboté nos chances d'être ensemble. À chaque fois.
...
Il est en couple depuis plusieurs années avec une de mes anciennes meilleures amies. Avec Ma meilleure copine, nous formions un trio infernal, un peu comme les filles dans Sex and the city. Quand M. et moi avons rompu définitivement, après de multiples essaies-erreurs, cette fille l'a ramassé à la petite cuillère et est devenue sa nouvelle amoureuse. Je ne lui ai jamais pardonnée de savoir être en couple avec M. Je ne lui ai plus parlé depuis des années.
...
Je sens qu'il y a encore quelque chose entre nous deux. Comme à chaques fois.
Maintenant, il n'y croit plus. Moi, c'est pas pareil... Je suis folle.
Je me suis rendue compte que j'étais encore plus amoureuse qu'avant de lui. Qu'il est sans doute l'homme que j'aime et que je désire le plus au monde...
Peu importe dans quelle situation je me retrouverai. Peu importe avec qui. Si M. se manifeste, je le suivrai. Je donnerais n'importe quoi pour qu'on se soit connu plus tard - mettons avec notre maturitée d'aujourd'hui - et qu'il nous reste encore des chances... Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière et savoir conserver son amour... Je sais maintenant que je l'aimerai toujours... Et que je le regretterai toujours aussi...
Peu importe ce qui m'arrivera, je souhaiterai toujours - du plus profond de mon âme et de mon coeur - revenir dans ses bras... et regoûter constamment à son amour...
Reviens-moi M.!

mardi, mars 15, 2005

Red

J'ai écrit un commentaire sur le blog d'un homme qui semble aimer les hommes autant que moi. Lui aussi il aime les roux. J'ai envie d'archiver mon commentaire ici, dans mes mémoires...
... J'adore les roux... Leur peau rugueuse. Leur goût. Leur odeur... Après l'amour, ils dégagent un parfum âpre... Une odeur qui a la force de l'urine et le sucré des agrûmes... Ceux que j'ai eu, bien qu'ils se rasaient, étaient plutôt poilus. K., le roux qui fut le plus longtemps dans ma vie, était un plongeur de compétition, alors imaginez le corps qu'il avait... J'adorais le mordre... Notre plus belle nuit fut sur le bord d'une plage, en Californie... Tout nus dans la Pacifique... Avec le sel, sa peau devenait presque comme du papier sablé...
Le seul problème avec les roux, enfin, ceux que j'ai connu, c'est qu'ils avaient tous un complexe de persécution... Comme s'ils avaient toujours peur de faire rire d'eux...

lundi, mars 14, 2005

Candy's car crash!

Je reviens tout juste de vacances de rêves, loin de la neige et du froid, loin de Montréal et de mes souvenirs... Bien que l'épicier m'ait dit, hier soir, que cet hiver avait été le plus chaud depuis 1948, la grisaille de ce matin me plonge un peu trop abruptement dans le mois de mars...
Je venais de terminer ma relation qui battait de l'aile avec mon étalon qui ne me faisait pas jouir, quand ma meilleure copine m'a kidnappée pour deux semaines au soleil. Deux semaines, ma meilleure copine et moi, à se faire bronzer sur des plages à perte de vue. Le soleil et la mer turquoise le jour, la salsa et les drinks exotiques le soir. Beaucoup d'hommes prêt à tout pour me séduire... Et pourtant, j'ai été très sage. Je n'aime pas me réveiller le matin et devoir payer pour la nuit que je viens de passer... Ça me fait penser au travail, alors que je suis en vacances. Les deux ne fonctionnent pas ensemble... Et puis, il y a toujours les supplications, les promesses d'amour éternel, les demandes incessantes en mariage... Non, vraiment, je ne suis pas une consommatrice de sexe local quand je suis en vacances... Mais pour me faire danser, ils sont géniaux... Pour me faire traiter aux petits oignons, ça, je n'hésite pas une minute...
Il y a bien eu Z., un petit local que j'ai rencontré sur la plage. Z. attirait l'attention car, bien qu'il ait le teint cuivré comme un vrai local, ses cheveux étaient d'un blond châtain, bouclés très serrés et ses yeux étaient d'un turquoises comme le Pacifique. C'était une sorte d'erreur de la nature. Ou du moins, il aimait mieux dire ça, qu'avouer que sa mère avait eu un touriste Californien comme amant, alors qu'elle était toute jeune, et qu'il en était le fruit défendu. Il vendait des bijoux en coquillages qu'il fabriquait lui-même. Ma copine en a acheté pour toute sa famille. Moi, je me forçais à lire la même ligne de mon roman, le temps qu'il s'en aille... Je sentais le danger... Un gamin aussi beau réveille en moi mes instincts de chasseuse. Mais il restait... Ma copine le faisait parler... Et je sentais qu'il me regardait intensément...
Il avait 18 ans. Il n'allait plus à l'école parce qu'il devait travailler pour nourrir sa mère et sa petite soeur (classique!) Plus il parlait avec ma copine, moins j'étais capable de finir la phrase de mon livre. Quand il se mit à parler de son île, j'ai levé les yeux. Il se tenait devant moi, debout. J'étais allongée sur une chaise longue. Mon regard arrivait juste à hauteur de sa ceinture. Une petite bosse dans son bermuda me fit sourire, la sueur perlait sur son torse imberbe. Il se pencha vers moi et me demanda si j'avais déjà fait le tour de l'île. Ma copine lui répondit que non. "Il faut louer une voiture et faire le tour de l'Île", qu'il nous dit. "Nous ne conduisons pas", que je lui réponds... Il avait l'air tout surpris que nous n'ayions pas de permis de conduire... Il sourit et sans vraiment que j'ai le temps de répliquer, il nous promis qu'il nous apprendrait à conduire une voiture...
En rentrant de la plage, lui et un de ses copains nous attendaient en face de notre hôtel. Chacun avec une bagnole rouillée. Ma copine m'a entraînée par le bras, telle une adolescente surexcitée, dans notre chambre, pour qu'on se rafraîchisse un peu... En nous habillant, elle me dit qu'elle me laissait Z., que l'autre lui plaisait vraiment plus... J'étais comme muette. Je ne disais rien. Je me laissais simplement transporter par l'euphorie ambiante que ma copine propageait. L'aventure fait partie des vacances. Je mis une petite robe à bretelles spaghettis rouge, mes sandales avec semelles de lièges, mes lunettes fumées et j'attachai mes cheveux en queue de cheval.
Arrivée en bas, Z. me fit monter du côté des passagers. Il préférait nous conduire dans un endroit plus calme pour mes premiers balbutiments derrière le volant. La voiture avec ma copine dedans partie dans une direction opposée à la nôtre. J'eu un frisson. Je le regardai. Non, Z. n'était pas du genre à me faire du mal... S'il y avait quelqu'un qui allait souffrir, ça allait être lui.
La voiture était manuelle. La seule fois ou quelqu'un avait tenté de me montrer à conduire, c'était il y a plusieurs années, en sortant d'un bar avec N1. C'était plusieurs mois après notre spectacle à New-York. Il était arrivé chez moi en me disant que c'était terminé avec B. Il avait envie de se saouler. Nous nous étions embrassés gouluement dans mon entrée, et nous étions partie prendre un verre au centre-ville. N1 avait beaucoup bu. Pas moi. Ça faisait tellement longtemps que j'attendais qu'il soit enfin disponible que je ne voulais pas rater une seule minute. À la sortie du bar, il me dit qu'il était beaucoup trop saoul pour conduire. Il voulait que je conduise...
-"Je ne sais pas conduire!"
-"J'vas te montrer... Tu vas voir, c'est facile..."
Je m'installe donc, non sans peur, derrière le volant et tente d'exécuter les explications qu'il me donne... Je recule, j'étouffe... Je recommence, je recule, je crie, je breack, j'étouffe... Nous rions... Il me regarde et me dit que ça va bien... Que même lui n'était pas aussi bon la première fois qu'il avait essayé manuel... Je n'en peux plus. Je laisse le volant et le regarde yeux dans les yeux. Il sourit.
- "Qu'est-ce que tu fais?"
Mes doigts tente de délier sa ceinture.
-"Ça fait tellement longtemps que j'attends..."
Je fais descendre sa fermeture éclair... Il ne fait rien. Il rit.
Dans cette ruelle, derrière ce volant, j'ai fait la plus grande pipe de ma vie. Du grand art. N1 n'en pouvait plus de supplications et de pleurnichages (oui, certains hommes font comme s'ils pleuraient quand ils jouissent. N1 était un de ceux-là.) Après nous sommes rentré en taxi et avons laissé la voiture là... En rentrant chez moi, il s'est endormie par dessus les draps. Je l'ai déshabillé et je me suis couchée tout contre lui, en remettant à plus tard mon déssert à moi...
Bref, Z. me conduit sur une route bordée de hautes herbes. Je repense sans cesse à N1. Non, je ne pourrai pas refaire ce scénario. La pipe dans une voiture appartient à N1. C'est notre histoire à nous deux... Nous passons près d'une plage déserte. Je lui demande de s'arrêter là. Il stoppe. Je descends et lui fait signe de me rejoindre. Il fait nuit, mais la lune éclaire la plage. Je lui dis en marchant que je ne veux pas apprendre à conduire... Il me fait les yeux tristes. Il a toujours cette bosse dans le bermuda. Je lui demande s'il a envie de se baigner. Il essaie de me prendre un sein et de m'embrasser. Je le repousse gentillement. Il se touche la bosse. Je lui fais signe de rester ou il est... Je recule un peu. J'ai les pieds dans l'eau soudainement. Il fait un pas... Je fais signe que non. J'avance tranquillement, à reculons, dans la mer, tout en commençant à caresser mon corps. Il reste là. Il touche timidement sa bosse. Je m'imerge complètement dans l'eau salée. J'en resors toute mouillée, le tissus de ma robe se colle sur mon corps nue. Je commence à retirer tranquillement ma robe. Il met sa main dans son bermuda. J'avance vers lui doucement... Une fois toute nue, je me couche sur le sable et je me laisse fouêter par les vagues... Je ne le quitte pas des yeux... Son bermudas tombe et il se masturbe en me regardant... Je fais de même...
Ce soir-là, j'ai dormi toute seule dans ma chambre d'hôtel. Ma meilleure copine est rentrée au petit matin toute émêchée... et pour le reste des vacances, un petit local sur les talons, qui lui faisait des déclarations d'amour. J'ai revu Z. quelques fois, toujours entouré de femmes en chaleurs... Il me souriait. Moi aussi.