Les mémoires de Candy Bonbon

Bombe blonde, Sex-symbol, Star de série-B et Porn star anonyme

lundi, février 21, 2005

Ce qu'il y a de plus beau...


Je vous ai déjà parlé - un peu - si peu - des deux hommes qui ont chamboulés ma vie. Comme premiers billets de ce blog, j'aurais pu faire plus chaud, mais pas plus beau... Ces deux hommes, N1 et M., je les ai aimé de tout mon coeur. Et de tout mon corps... Et je les aime toujours et encore...


Histoire de ne pas tout vous révéler. Encore. Parce que j'ai décidé de garder un certain anonymat et pour respecter mes deux hommes, je ne peux pas vous les montrer en entier. Je vous les montre donc ou je les ai trouvé les plus beaux... Ou j'aime les hommes.
Ce que j'aime chez un homme, ce sont ses yeux et son torse. J'aime les yeux clairs et brillants. J'aime quand les épaules sont fortes. J'aime un torse naturellement musclé, sans être trop entraîné. J'aime goûter les mamelons de mon homme, et descendre ma langue le long de la ligne qui sépare son ventre en deux et qui conduit au nombril... J'aime m'attarder au nombril, juste pour le voir frétiller de plaisir en attendant et en espérant que je vais descendre plus bas...
Alors, voici une petite partie de mes amours: N1 est à gauche avec sa peau de soleil et ses yeux vicieux, M. est à droite avec son tatou et son teint de lait.

samedi, février 19, 2005

Au début, il y avait... Deuxième partie.

Le lendemain, en me levant, j'ai encore le goût de M. sur les lèvres. La première chose que je fais, sans y penser, c'est de prendre le téléphone et de casser avec O. Il vient de se lever. Le choc est brutal. Il me demande des explications. "Ça ne marche pas! Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus?..." D'habitude, ce sont les femmes qui demandent les explications, je sais. Pas moi. Quand c'est terminé, c'est terminé. Point final. Je sais ça aussi. Bref, O. pleure un peu. Je ne comprend pas trop pourquoi. Il me fait croire qu'il avait eu le temps de s'attacher. Il me fait pitié un peu, alors je raccroche presque sans dire "bye!" Ouf!
Toute la journée, je ne pense qu'au soir à venir... À la possibilité de M. Le rendez-vous avec M. Que je ne connais même pas... Toute la journée, je pense à ce que je vais mettre... Comment je vais porter mes cheveux... Sur quels souliers je vais grimper? Et s'il ne venait pas?... ! Impossible!
Je mange avec ma meilleure copine ce soir-là et je m'enivre de vin blanc. Plus l'heure avance, plus mon coeur bat la chamade... Ma copine remarque mon excitation. J'en tremble en m'allumant cigarettes après cigarettes... "Calme-toi... C'est pas ton premier mec, ma vieille!"
Justement, avant même de le savoir vraiment, je savais quand même que M. serait le premier...
Les gens des 5 à 7 commencent à vider les bars. Ils rentrent en taxi et se feront dégeler un TVdinner dans le micro-onde, histoire d'imbiber un peu le surplus d'alcool contenue dans leur estomac vide. Je demande l'addition. Ma copine m'invite. Nous sortons du restaurant et courrons, face au vent glacial, vers le bar de la veille. Je m'impatiente au vestiaire. Mais je laisse un gros pourboire. Ma copine me fait des sourires en coins. Je la prend par les épaules et la retourne vers moi avant de grimper les escaliers: "J'suis-tu correct?" Elle me regarde, sincère: "Tu es la plus belle comme à chaque soir, Candy!... Non, encore plus que les autres soirs... Ce soir, tu as des étoiles dans les yeux..." Nous entrons. Ma copine va commander directement des verres au comptoir. Elle me laisse faire le tour du bar seule. Fébrile, j'en fais le tour. M. n'est pas là... "Il est encore tôt, ma belle" Une game de pool pour occupper les doigts.
J'ai à peine le temps de rentrer ma première boule qu'il y a un visage déjà presque familié qui me regarde. Sourire en coin. Il s'est accotté, épaule sur le mur, en face de moi. Tenant sa bière, le fond sur l'os de sa hanche gauche. Je tends ma baguette à une lesbienne qui semblait en baver pour ma copine et, sans détacher mes yeux de ses yeux vert, je m'approche de lui.
-"Je suis content que tu sois là..."
-"J'avais peur que tu ne viennes pas..."
-"Pourquoi? C'est moi qui aurais dû avoir peur que tu ne viennes pas..."
-"J'me disais que tu goûtais trop bon pour être vrai..."
Il se met à rire. J'ai envie qu'il m'embrasse... Comme hier... Au lieu, il se laisse désirer. Et il sourit. Le DJ met Creep de RadioHead. M. me regarde. "Viens danser, j'adore cette chanson-là..." Et nous voilà sur la piste de danse... Il ferme les yeux et danse comme un ado heureux... Il est beau. Il a des brumes autour de lui. Comme si j'étais en train de regarder un film. Je me ferme les yeux aussi. Et comme la première montée de guitare électrique pète, ses lèvres se jettent sur les miennes et sa langue force l'entrée de ma bouche... Il m'attrappe la taille, je lui capture les fesses. On frenche pendant trois chansons sans ouvrir les yeux...
Cette nuit-là, il est venue la passer chez moi. Et toutes les autres nuits aussi... Et pendant le mois et demi ou nous avons été inséparable l'un de l'autre. Plus souvent tout nus et enlassés, qu'habillés et séparés... J'ai eu ma première centaine de premiers orgasmes. Nulle part dans cette appartement nous n'avons pas laissé d'empreinte de nos sexes... Quand ce fut fini, j'aurais voulu brûler les murs blancs qui m'entouraient. Mon appart suintait nos sexes enmêlés... Amoureux. Jamais plus je ne pleurerai autant d'avoir fait la conne et d'avoir tout gâché... Mais ça, c'est une autre histoire...

lundi, février 14, 2005

La nuit la plus érotique de ma vie

Il y aura toujours un homme, qui, peu importe avec qui on se retrouve ou dans quelle situation on se trouve, va nous faire plier les genoux quand on y repense. Le coeur à cent miles à l'heure. N1 est un de ceux-là. Cet homme, je l'ai dans la peau, dans le ventre, dans la tête, dans le coeur et dans le cul. Il est partout en moi. Il pourrait m'appeler n'importe quand, il me ferait faire des miles à pied.
Nous nous sommes rencontrés dans des studios de répétitions de New York. Je participais à une pièce de théâtre Off Broadway. Première répétition, j'entre dans le local. Je me prends une chaise et je m'installe près d'une des grandes fenêtres. Elle est entrouverte. L'air de septembre entre dans le local. On entend les taxis jaunes et les gens parler dans la rue. Je m'allume une cigarette. On me tape sur l'épaule. Je me retourne. Un magnifique vicking se tient là, une cigarette éteinte entre les doigts. Il a l'air d'un beach bum avec ses cheveux chatains clair délavés par le soleil qui lui tombe sur les épaules. Il a les yeux bleus. Plutôt petits. Et un menton retroussé, qui donne le goût d'un prendre une bouchée. Son torse est poilu et fort. Il est de ma taille. Il me demande du feu. Je l'allume. Il ne me quitte pas des yeux. Un merci soutenu et il s'en va se chercher une chaise, qu'il installe à côté de la mienne.
Le metteur en scène de ce spectacle exigeait de nous une ouverture "ésothérique" d'esprit. En plus de répéter les chorégraphies, il nous faisait faire des exercices de voix (nous devions chanter) ou, souvent, il nous fallait nous mettre deux par deux et "nous toucher" - rien de pervers - Ça consistait à des massages de colonnes, des étirements de bras, des ouvertures de cage toraxique... N1 et moi, nous faisions toujours équipe. J'aimais sentir ses mains sur moi. Et je sais que c'était pareil pour lui.
Après trois semaines de travail ensemble, à la fin d'une répétition, je lui demande s'il a envie de venir avec moi manger un bout et prendre un verre. Il accepte. Nous sortons sur Broadway et marchons vers le sud. Nous nous arrêtons dans un resto-bar qui ressemble à Montréal. Il vient lui aussi de Montréal. De Laval plus précisément. Le monde est petit. Nos burgers arrivent presqu'en même temps que nos pintes de bière. Je le regarde. Un temps. Je plonge. Je lui parle de ce qui se passe entre nous deux. L'électricité... Ou quelque chose du genre. Je ne sais plus les mots que j'ai utilisé. Mais, je me souviens de ses yeux. Petits et bleus. Lui aussi me mange du regard. Il me veut comme je le veux... Mais coup de théâtre. Il est fiancé. Il a une gentille petite copine qui l'attend à Montréal. Ça fait quatre ans qu'ils sont ensemble et il croit en la fidélité.
Les semaines se poursuivent et les répétitions se font de plus en plus chaudes. Nous, dans le chorus line nous devons singer les actes d'amour des deux personnages principaux qui sont amoureux l'un de l'autre. Nous passons beaucoup de temps dans les bras l'un de l'autre. Après les répétitions, nous allons jouer au pool et prendre des bières. Un soir, en sortant du local, il prend ma main et m'entraîne à la course sur Broadway. Il avait deux billets pour voir FAME. Sa copine était supposé venir le rejoindre pour le week end, mais elle avait annulé. C'est moi qui profita de son billet. Je n'ai pas écouté le spectacle. Je ne pensais qu'à sa main dans ma main. Collée. Scotchée dans la mienne. À ce filet de sueur chaude qui coulait entre nos deux paumes, et que j'aurais voulu sentir couler entre nos deux corps. J'avais tellement envie de lui...
En sortant du théâtre, on croise un de mes amis. Un ex à vrai dire. L. qui a l'habitude d'être très collant. C'est un Australien qui parle fort. Surtout quand il a bu. Et il avait bu. Il nous suit pour faire une partie de pool. Il paye les tournées. N1 et moi, on ne se quitte pas des yeux. De chaque côté de la table de pool. On se dévore. Plus besoin de demander. Il faut prendre dans ce temps-là. Je dépose ma baguette. Calle ma pinte. Je fonce sur lui. Il dépose sa baguette et sa pinte sans rien dire et quand je lui attrappe le bras, il se laisse faire. L. danse avec deux blacks près du jukebox. Il ne se rendra même pas compte qu'on est parti. On saute dans un taxi. Je dis mon adresse. Ce sont les seules paroles qui furent prononcées.
Je ne lui lâche pas le bras (de peur qu'il se sauve (?)) même en ouvrant ma porte. Je le lance à l'intérieur. Je ferme la porte. Il m'attrappe. Je l'embrasse (enfin!!!) mais il détourne la tête. "Je ne peux pas faire ça à B." J'avais presque oublié sa petite fiancée.
-"Qu'est-ce que tu proposes? Il est un peu tard pour reculer, tu penses pas?"
- " J'ai pas envie de reculer... Juste que... Il faut des règles... Sinon, j'assumerai rien. Ni avec B. Ni avec toi. "
Les règles furent qu'on avait le droit de s'embrasser partout, sauf sur la bouche. Et qu'on gardait chacun nos petites culottes. Au début, ces règles ne m'ont pas convaincues... Mais, maintenant je peux le dire... Ce fut la nuit la plus érotique de ma vie. J'ai embrassé son corps. Partout. Sauf sur la bouche. Comme une petite pause. Mes lèvres frolaient les siennes sans leurs goûter. Nos corps se sont embrassés sans jamais s'épouser complètement. Je sentais sa queue gonflée sous son sous vêtement. J'y frottais mon sexe affamé, mais deux parcelles de cotons fins empêchaient la réelle rencontre. Il me dévorait de partout. Sa bouche mangeait ma poitrine presqu'avec rudesse. Plus la nuit avançait, moins j'avais le goût de dormir... Plus j'avais faim... Plus nos cheveux étaient emmêlés.
Le lendemain, nous n'avions pas de répétitions. J'avais un tournage. Je suis parti de l'appart très tôt, sans le réveiller. Sans me laver. Il dormait sur le ventre. J'ai embrassé son dos encore et encore pendant quelques minutes et je suis sorti en me pressant. J'avais son odeur imprégnée sur ma peau. Toute la journée, je l'ai senti. Des effluves de son parfum, mêlé à nos transpirations, me remontaient au nez. J'avais la peau du cou et des joue endolorie par sa barbe forte. Les maquilleuses ont dû prendre beaucoup de poudre. Mes mains sentaient bon l'amour. Mon sexe était encore tout engorgé de désir. J'étais complètement amoureuse...
Et lui aussi...
Joyeuse St-Valentin!

jeudi, février 10, 2005

Trois hommes et... Une Candy!

Hier soir, je suis allée prendre un verre avec trois hommes après un spectacle. Le premier était un petit Français. Bien qu'il était très gentil, il ne m'attirait pas du tout. Je n'aime pas les hommes plus petit que moi. Le deuxième et le troisième étaient plus dans mes cordes. Tous les deux portaient des lunettes. J'aime les hommes qui portent des lunettes.
La pluspart du temps, je les trouve très sexy. Je ne sais pas pourquoi. J'aime déshabiller un homme à lunettes. Tranquilement. Découvrir son torse. Faire descendre doucement la fermeture éclair de son pantalon. Le laisser retirer tout le reste, sauf les lunettes. Prendre une pose. Souvent, complètement nu, les hommes à lunettes n'ont pas l'air de ce qu'ils avaient l'air habillé. Je ne sais pas pourquoi. Quand un homme enlève ses lunettes, seulement après avoir retiré tout le reste, je suis complètement sous le charme. Alors je deviens une véritable gloutonne.
Bref, deux des hommes d'hier portaient des lunettes. Un roux plutôt dodu et un joli brun avec une fossette sur le menton. Bien que j'aime les roux dodus, surtout avec des lunettes, celui-là venait de rompre avec une copine à moi. Donc, je jette mon dévolu sur le brun à fossette. Il est comédien. Ça ne m'étonne pas, il a le physique agréable. J'essaie de deviner son corps sous son chandail de laine et déjà, je suis toute excitée à l'idée de lui faire enlever ses lunettes... Il me regarde fixement quand je fais semblant de m'intéresser aux conversations des autres. Je le sens. Ses yeux verts sont bandés dans ma direction. Soudainement, coup de théâtre! Le roux-dodu commence à m'entretenir de sa rupture avec ma copine. Et voilà que mon beau Monsieur Fossette commence lui aussi à me raconter ses déboires sentimentaux. Il vient aussi de rompre avec une fille avec qui il a été en couple pendant dix ans! Pendant une heure, je consolle ces deux âmes en peine. Après une demie-heure, je me sens déjà comme leur conseillère matrimoniale, et après une heure, je ne suis plus que leur mère ou leur grande soeur. Je baille. Je me lève. Le Français demande s'il peut me racompagner. Re-baille. Regarde Fossette. "Quand même dommage!" que je me dis. "Non. Ça va. Merci pour les verres." que je dis. Et je quitte.
En rentrant chez moi, mon Homme dormait et ronflait. J'ai pris une douche chaude et je me suis masturbée. J'ai bien dormi.

mercredi, février 09, 2005

Bite de vie

Contrairement à la tendance populaire, je préfère les petites bites. Bien que mon homme du moment soit un étalon basané à l'engin très développé, je rêve toujours d'une petite bite qui s'enfile et se retire facilement. J'aime bien me faire prendre par surprise, par derrière. Ou par devant. (Quoi que la surprise par devant on la voit souvent venir!!!) Au moment ou on s'y attend le moins. Sur le bord d'un comptoir en train de couper des légumes pour le souper. En sortant de la douche, encore toute humide. Avec un petit pénis, la spontanéité est possible et agréable. Avec une grosse queue, c'est plus laborieux. Ça prend un peu plus de préparation. Alors, la spontanéité, on oublie ça. C'est peut-être moi qui est trop petite. Ou trop serrée. Dommage que je n'ai pas cette propension à développer des complexes.

mardi, février 08, 2005

Au début il y avait...

J'ai rencontré M. dans un bar du centre-ville. C'était l'hiver. Une semaine avant les fêtes de Noel. À cette époque, j'étais en couple avec O. (personne ne se rappelle de O. dans mon entourage, c'est à dire à quel point ce jeune homme ne m'allait pas!) et nous étions sortis prendre un verre. Comme la veille. Comme l'avant-veille. La vie avec O. était d'un tel ennuie, que chaque soir était un soir de beuverie. À cette époque j'étais encore fidèle. Je dansais sur un vieux tube de DepecheMode pendant que O. jouait au pool avec des copains. M. me regardait danser. Il tenait sa bière appuyée sur l'os de sa hanche droite. Sa tête balançait doucement d'avant en arrière. J'ai accroché ses yeux. Il a fui mon regard et a fait semblant de regarder ailleurs. Faussement timide. Il recroise mon regard et il me sourit.
Toute la soirée ne fut que jeux de regards et frolement de dos, sans jamais nous adresser la parole. Chaques particules de ma peau était au garde à vous. J'avais les mamelons prêt à exploser.
O. revient et me fait signe qu'il a envie de quitter. Il était hors de question que je passe une autre nuit dans le même lit que lui. Mon ventre demandait M. Je dis à O. que j'ai rencontré une vieille connaissance du temps du secondaire. Je vais voir M. et je vais droit au but: " Je suis avec quelqu'un, mais je termine ça ce soir. Je tiens absolument à te revoir. (O. vient vers moi, intrigué) Je lui ai fait accroire que tu es un ami du secondaire..."
O. se présente. M. aussi (c'est de cette façon que j'appris son nom) en mentionnant qu'il a été très heureux de me revoir après toute ces années hors de l'école... Il s'excuse et quitte. Je le regarde partir. Comment je vais faire pour le revoir? Je regarde O. (qui se doute de quelque chose, mais qui n'a aucune preuve) et je singe un mal de tête terrible. J'ai juste besoin de rentrer chez moi, toute seule, de prendre deux tylénol et de dormir.
Quand je sors dehors, le vent souffle très fort. Je regarde par dessus mon épaule et je vois O. entrer dans un taxi et partir dans la direction opposée à mon appartement. Je ne prendrai pas de taxi. Je vais marcher. Mes talons hauts me tuent les orteils. Tant pis pour moi, pauvre conne! Laissez filer M. sans même savoir comment le rejoindre. Je marche, rue Ste-Catherine et soudainement, sortant d'une ruelle, quelqu'un m'attrappe par derrière. Je veux crier, mais on m'en empêche. Deux bras puissants me retournent et mes yeux tombent dans ceux de M. Il m'embrasse sans retenue. Il plaque mon dos sur un mur de brique et me rammène fortement vers lui. Mes bras son autour de son cou, qu'il a puissant. Ses cheveux sont dru. Il m'embrasse toujours, comme s'il voulait me gouter toute entière. Ses mains retiennent mes hanches énergiquement et son bassin m'entraîne dans des petits mouvements en ronds. Autant la capture est forte, autant son goût est doux. Mon corps tout entier, brisé et grelottant, est enveloppé par son empreinte. M. a le goût de l'amour. Il goûte chaud et bon. J'en veux encore... Il me libère. Il me regarde. Son regard vert est perçant et presque cruel. "Je vais être au bar demain. Au même bar. J'te veux à moi. Toute entière. Pas à moitié avec un autre. Si tu es là demain, je vais comprendre que c'est fini avec l'autre." et il s'en va...
Une raffale de neige piquante me fouête dans la réalité. Je suis toujours adossée au mur de briques rouges, qui s'allonge vers le ciel et se termine en clocher. Dieu a eu sa dose d'amour pour ce soir. Moi, j'en veux encore... Mais je serai sage. Je touche une dernière fois les briques portant encore la trace de notre crash. Je regarde le ciel. "Merci !"