mardi, mars 13, 2007
mardi, février 27, 2007
jeudi, février 22, 2007
Il était temps...
jeudi, décembre 14, 2006
Enfin!
« Ça y est… Tout est clair maintenant. Tout est réglé dans ma vie. Prends toute ma vie si tu la veux. Je suis à toi entièrement… »
Et j’ai pleuré de bonheur. Sans pouvoir contrôler ce flot. Et je l’ai serré aussi fort que je le pouvais. Je l’ai regardé. Il pleurait lui aussi. J’ai embrassé ses larmes. Ça aura pris presque dix ans avant qu’on se trouve, lui et moi. Ça aura été long. Mais ça aura valut la peine. Je suis maintenant persuadée que c’est lui « Le bon ».
…
Pendant les derniers mois, j’ai vécu beaucoup d’espoir et de désenchantements. Certains vont sûrement me juger. Mais il y avait beaucoup de boucles incomplètes dans ma vie. De relations mal finie. De vieux fantômes dans mes garde-robes. Il aura fallu tout ce temps pour que je me nettoie de mon passé et que je sois enfin prête pour mon grand amour.
…
On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoires… On verra bien…
mercredi, décembre 13, 2006
Pour faire une histoire courte
Vous savez, sans être ésotérique à l’excès, je pense que nos vies sont parsemées de signes et de petits moments qu’il faut écouter pour prendre la bonne route… Avec N1, bien qu’il y avait, je pense, un désir immense de faire se réaliser quelque chose entre nous deux, on s’est toujours raté. Rendez-vous manqué. Mauvais timings. Ce qui a fait qu’on s’est un peu perdu de vue.
Et ce qui est encore plus fou, c’est que N2 a souvent été dans ma vie quand N1 revenait… De là leur pseudonymes.
Voilà l’histoire résumée – pour en faire une histoire courte -:
N1 et moi, nous nous rencontrons à New York lors de répétitions pour un spectacle. La passion est soudaine et vive. Il a une copine qui l’attend à Montréal. Et moi, j’ai interrompu un début de relation à Montréal avec un gentil médecin, N2. À cette époque, je ne croyais pas à la fidélité. Lui, oui. Nous vivons quand même quelques expériences incroyablement érotique. Nous ne faisons pas l’amour ensemble… Mais notre désir fait quand même des ravages.
Après le spectacle, je reviens à Montréal. Je quitte N2 pour la première fois. N1 ne quitte pas sa blonde. Je suis incroyablement déçue, mais je respecte son choix. Nous allons faire quelques parties de pools ensemble pendant les premiers mois suivant notre retour… Et puis les contrats recommencent à arriver pour l’un et pour l’autre. On se voit de moins en moins. Mais on se téléphone souvent. On devient des amis.
Un jour, un de mes ex, S. (le premier jumeau) me téléphone et il me dit qu’il veut me voir. On se rencontre le soir même dans un bar près de chez moi. On boit beaucoup. Il m’invite chez lui. On est trop saoul pour baiser. Il ne bande pas. Et c’est à ce moment qu’il me met une bombe entre les mains. Il me parle de N1, qu’il a su que j’ai connu à New York (le milieu artistique est tout petit) – Il sait même qu’il y a presque eu quelque chose entre nous deux. De qui il l’a su, que je lui demande. Il me répond que c’est B., la petite fiancée parfaite de N1, qui le lui a dit. N1 lui a tout raconté et elle lui a pardonné… Et S. se met à rire :
-«Ce qu’il ne sait pas le beau N1, c’est que sa petite fiancée parfaite ne s’est pas retenue, elle, pour le tromper à tour de bras ! »
-« Quoi ? » que je laisse échapper.
-« Je suis l’amant de B. ! Elle me fait complètement capoter cette fille-là ! Je suis totalement en amour avec elle… C’est pour ça que je voulais te voir… Elle veut pas le quitter son beau N1, si tu pouvais t’arranger pour que N1 parte avec toi, moi, je pourrais ramasser B. par après… Tu comprends ? »
Ils sont rares les moments dans ma vie où j’ai eu envie de frapper quelqu’un, et ben ce fut un de ceux-là ! Je me suis levée. Je me suis rhabillée. Et je lui ai dit de s’organiser tout seul…
En marchant vers chez moi ce soir-là, je rageais contre la vie… Dire que nous aurions pu… Tellement pu… Mais nous n’avons pas… Parce que… HAAAAA !
Arrivée chez moi, sur un coup de tête, j’ai signé un contrat qui me faisait partir de Montréal pendant plusieurs mois.
Pendant la semaine qui suivit, N1 m’appelle souvent. Quand je vois son nom sur l’afficheur, je ne réponds pas. Il me laisse des messages. Je ne le rappelle pas.
Après deux semaines, il vient me surprendre chez moi. Il veut savoir ce qui se passe.
- « J’aime mieux pas t’en parler. »
- « Pourquoi ? C’est moi ? Tu es fâchée contre moi parce que… »
- « Oh ! Non, c’est tellement pas toi… Tu es tellement… Je suis désolée. Je ne peux pas t’en parler… »
- « Pourquoi ? »
- « Parce que si je t’en parle, tu vas penser que je veux profiter de la situation… Mais dans un autre sens, si je t’en parle pas, je trahis ta confiance… »
- « Qu’est-ce qui se passe ? »
Je craque. Je lui explique ce que je sais. Il est pétrifié comme je me l’imaginais. Il pleure beaucoup. Je le console comme une amie, que je suis devenue bien malgré moi. Il se relève et me dit qu’il va aller régler ça. Toute la nuit, j’attends son appel. Il ne m’appelle pas.
Deux jours plus tard, je suis sur le point de prendre mon taxi pour l’aéroport. Mon téléphone sonne. J’ai un pressentiment. C’est lui. Il veut qu’on passe la journée ensemble. Je lui dis que je ne peux pas… Il insiste. J’accepte qu’il me kidnappe. J’appelle le producteur du film que je me prépare à aller tourner en France. J’explique à la secrétaire que je ne peux prendre mon avion maintenant pour des raisons familiale, mais que si c’était possible, je pourrais en prendre un autre plus tard… Elle est d’une gentillesse incroyable. Elle me propose de transférer mon billet pour un vol cette nuit. J’accepte.
N1 m’amène en voiture sur la 15 Nord. Nous roulons jusqu’à une petite rivière cachée derrière des arbres. Il me dit que c’est son endroit secret. Il sourit comme un petit gars de 4 ans. Il enlève son pantalon et sa chemise et plonge dans l’eau vive en caleçons. Je le regarde s’amuser dans les rapides. Je n’ai pas mon maillot, mais je décide de faire comme lui. Nous nageons ensemble en riant. Plusieurs fois je dois lui attraper le bras pour ne pas être entraînée par le courant. Après plus d’une heure de jeu, nous nous étendons sur une roche plate en plein soleil et nous nous laissons sécher. Il est le premier à parler.
- « J’ai parlé avec B. »
- « Oui. Et alors ? »
- « Elle m’a promis que ça ne voulait rien dire ce qui s’est passé avec ce gars-là. Elle pleurait… Elle m’a demandé pardon… je… »
- « Tu… ? »
- « Je pense que je vais la croire et essayer de faire marcher notre histoire… »
C’est avec un nœud incroyable dans le fond de la gorge que je lui ai répondu que je comprenais. Que c’était sûrement la bonne décision à prendre… Mais à l’intérieur, j’avais peine à conjuguer ensemble ce bonheur incroyable que je ressentais à juste être à côté de lui sur cette roche au soleil, et la déchirure immense qui se creusait en ce moment aussi dans mon cœur… Pour me consoler (et peut-être un peu me venger aussi !) Je lui ai annoncé que je partais le soir même pour la France. Six mois de tournage. Six mois loin de lui.
Il est venu me reconduire à l’aéroport. Il m’a prise dans ses bras et j’y suis restée une éternité…
Dans l’avion j’ai appris mon texte pour ne pas trop penser. Je suis arrivée plus que prête sur le plateau. Les semaines passaient très vite. Un matin, un technicien vient m’apporter un téléphone dans ma loge. Une urgence familiale, qu’il me dit. Je réponds. La voix que j’entends me plonge dans un bonheur profond. C’est N1. Je suis comme une petite fille quand j’entends sa voix. Il me dit qu’il regrette de m’avoir laissé partir. Que c’est terminé avec B. Qu’elle lui avait menti et qu’il n’était pas capable de lui refaire confiance. Il a envi d’être avec moi. Je lui dis de venir me rejoindre en France. J’irais bien le rejoindre à Montréal, mais je n’ai pas envie de tout plaquer sur un coup de tête. Le rôle est beau. Le tournage se déroule bien. Il me dit qu’il va voir ce qu’il peut faire…
Les semaines suivantes se suivent presque sans nouvelles… Quelques mails vagues où il me dit qu’il a eu un contrat qui l’oblige à rester au Québec… Je ne l’attends plus. Le tournage se termine par un accident qui m’oblige à retourner à Montréal avant le party de la fin de la production. Première chose que je fais en sortant de l’avion : Je prends un taxi vers chez N1. Arrivée chez lui, son coloc me répond. Il est 9h30 du matin. Le coloc me dit qu’il dort encore. Je vais le rejoindre dans sa chambre. Des couvertures dépassent des boucles claires. Je marche à quatre pattes sur le lit pour le surprendre. Une tête sort des couvertures. C’est B. Elle me demande ce que je fais là. Je lui réponds que je suis de retour. Je m’excuse en lui disant que je ne savais pas qu’elle avait repris avec N1. Je quitte en vitesse.
Suite à cet incident, N1 et moi, nous nous perdons de vu presque totalement. Un an plus tard, je le croise lors d’une Première. Sans dire un mot, il m’entraîne dans la salle de lavage, au sous-sol et il m’embrasse (c’est la première fois que nous nous embrassons ! ENFIN !!!) Il a terminé sa relation avec B. pour de bon. Moi, je sors avec un acteur célèbre qui est parti en tournage aux Etats-Unis. Nous quittons le party et nous nous rendons chez moi presque en courant. À peine la porte fermée, que je commence à le déshabiller… Il m’arrête… Il veut qu’on prenne notre temps…
« Depuis le temps qu’on attend ce moment, on va au moins en profiter un peu. On va le faire durer… »
Nous allons dans la douche, tout habillés. L’eau est bonne. Je ne me lasse pas de l’embrasser. Il se met à genou et me mange goulûment… J’ai les genoux qui flanchent. Je hurle de plaisir.
Toute la nuit, nous faisons l’amour… Au matin, il sort une bouteille d’alcool parfumé de son sac. Bouteille qu’il a piqué au party de la veille. Il me fait prendre une gorgée. Il en prend une lui aussi. En souriant, il me dit qu’il y a rien de tel qu’une petite gorgée d’alcool pour enlever la mauvaise haleine du matin et repartir pour faire l’amour toute la journée… Ce que nous faisons…
Le soir, il me quitte en me disant qu’il n’oubliera jamais cette nuit avec moi. Il part pour un an faire le tour de l’Asie.
Pendant cette année, je reste longtemps sans nouvelles de lui. Je me mets à ne plus y croire et je reprends avec N2. C’est à ce moment que je goûte à la routine impitoyable avec N2. Je termine ma relation avec N2 juste avant une Première. Une pièce de théâtre qui parle des relations de couples qui n’ont aucun sens… « Pourquoi s’acharner quand c’est terminé » disait la publicité de la pièce. Je suis triste, mais je sais que j’ai fait le bon choix en quittant N2. La Première se déroule très bien. Des tonnerres d’applaudissements, je me gave… Dans ma loge, on fait poper le champagne ! Quand on cogne à la porte. N1 est de retour de son trop long voyage en Asie. Il m’a acheté des fleurs. Il m’invite à une fin de semaine au chalet de ses parents, avant de se retirer et de me laisser célébrer avec les gens de la production. Le vendredi soir suivant, il m’invite chez lui. On fait l’amour pendant toute la nuit. C’est encore meilleur que la première fois. Je retourne au matin faire mes bagages chez moi avant de partir pour toute la fin de semaine avec lui. Mon père est chez moi. Il m’annonce que ma grand-mère est morte. Il veut que j’aille aux funérailles (le jour même) avec lui. Bien que je ne connaisse presque pas ma grand-mère et que je n’entretienne pas vraiment un lien intime avec mon paternel, je sens que je dois y aller avec lui. Il a besoin de moi. Je laisse un message sur la boîte vocale de N1 (il doit être dans la douche) lui disant que je ne pourrai pas aller au chalet avec lui parce que ma grand-mère est morte et que je me dois d’aller aux funérailles. La fin de semaine avec mon père est mortelle. Je reviens exténuée à Montréal, et qui je trouve chez moi ? N2, qui me demande de reprendre. De lui laisser une autre chance. Je succombe à ses beaux grands yeux tristes. Nous faisons l’amour. C’est la meilleure baise que j’ai eu avec N2 depuis le début.
Quand je reparle à N1, la première nouvelle qu’il a eue, en revenant seul du chalet de ses parents, était que j’avais revu N2. Il m’accuse de lui avoir menti. De ne pas avoir été honnête. Il ne croit pas à mon histoire de funérailles. Il ne supporte plus le mensonge dans sa vie.
Bien que ma relation avec N2 ne dura pas plus que six mois, N1 n’était pas réapparu sérieusement dans ma vie depuis ces deux dernières années. Nous avons travaillé ensemble sur un projet télé, il y a environs un an, mais tous les deux nous gardions nos distances… De peur de nous faire encore mal, j’imagine… Il était en relation avec une productrice plus vieille de quinze ans que lui. Cette femme me tassa du portrait assez vite…
Et puis voilà… N2 est revenu pour la quatrième fois dans ma vie dernièrement. Il y a eu cette carte postale du Costa Rica. Et la fin de semaine dernière, ça c’est terminé pour de bon entre nous deux.
Ce matin, j’ai reçu un coup de téléphone qui m’a chaviré le cœur. Un téléphone que j’osais à peine espérer tellement j’avais perdu espoir… N1 m’a téléphoné de New York :
- « New York n’a vraiment pas la même couleur sans toi… J’arrive demain à Montréal. Tu veux venir me chercher à l’aéroport ? »
Je termine ce billet avec les mains toutes tremblantes. Je m’en vais chercher N1 à Dorval…
mardi, décembre 05, 2006
Carte postale

J'ai reçu cette carte postale du Costa Rica ce matin.
"Même aussi loin du Québec, ton souvenir me rattrape. Je faisais du vélo sur une plage en fin de journée, hier, et la beauté du paysage, la chaleur du vent... Tout ça m'a fait penser à toi.
Je pense à toi plus que jamais. Qu'est-ce que tu deviens?
Tu me manques...
Est-ce qu'on pourra se revoir à mon retour à Montréal?
xxx"
Ça faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles de lui. Notre histoire est un parcours sans fin de rendez-vous manqués. On a collectionné tous les deux des tonnes de mauvais timing... Jusqu'à ce qu'on se perde de vue presque complètement... C'est pour cette raison que je ne me suis jamais donnée le droit de l'aimer. Complètement. Il m'a toujours glissé entre les doigts, ce gars!
... Et puis je suis heureuse avec N2! Pourquoi je voudrais aller voir ailleurs...?
MERDE!
vendredi, octobre 13, 2006
1 mois après...
mercredi, septembre 13, 2006
Peur de mourir sans le lui avoir dit
mercredi, septembre 06, 2006
Le retour de N2
Hier, belle soirée. Genre de soirée qui fait monter les papillons dans les chevilles et qui rend les genoux tout mous…
Il m’avait acheté un petit chien en peluche (C’était un de nos projets de s’acheter un chien ensemble.) Avec une carte. Vous savez les cartes postales avec la photo de quelqu’un de célèbre et une citation de cette personne. Sur ma carte, il y avait écrit : « Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime. » - J’en suis encore toute retournée. Que j’aime me faire séduire… Nous avons parlé de tout et de rien. Il m’a raconté son parcours – Il a quelqu’un dans sa vie. Ils viennent de s’acheter un condo, mais l’expérience n’est pas concluante. Il n’est pas heureux avec elle. Il veut réorienter sa carrière, moins travailler, plus profiter de la vie (ce que je voulais qu’il change !) Je lui ai raconté un peu ma vie à moi depuis deux ans. La thérapie que j’ai suivie… En conclusion, j’ai lancé, un peu à la blague (mais pas vraiment non plus !) que si la vie nous avait remis sur le même chemin, c’était peut-être parce qu’elle nous avait fait changer ce qui nous dérangeait à l’époque… Il a ri.
Nous nous sommes encore embrassé sur les joues en bas de chez moi. Il n’a pas voulu monter. Il a des principes. J’aime ça.
J’ai dormi avec le petit chien orange entre les bras.
Je lui ai laissé un message pour savoir quand on allait se revoir. Un beau message cette fois. Le remerciant de la belle soirée d’hier. Il m’a rappelé une heure après. Le sourire dans la voix. On se revoit demain soir. Je l’ai invité à souper chez moi. Je cuisine un poulet !
lundi, septembre 04, 2006
Surprise sous la pluie
Oui, je l’aimerai toujours. Mais plus comme un amoureux ou un amant. Son odeur n’est plus celle de mes souvenirs. Son corps a beaucoup changé sans que je m’y habitue. C’est un garçon que j’ai adoré. Il est maintenant un homme. Ça m’a sauté en plein visage en lisant la lettre et en levant la tête vers lui qui regardait la télévision, en culottes de joggings, fumant une cigarette… pas que cette image me déplaisait. Mais… Je ne voulais plus me marier avec lui... J'allais nul part avec lui. Depuis un an, je vivais dans le passé. Je lui courrait après. Je reculais en fixant un passé idéalisé. Je n’étais plus amoureuse de lui.
…
Il l’a pris très bien. Lui-même regrettait son geste d’avoir quitté J. sur un coup de tête. Nous avons rompu nos fiançailles, mais j'ai gardé la bague en souvenir. Je lui ai dit d’aller tenter d’arranger les choses avec J. Il est parti. Pour toujours. J’ai fermé la porte. J’ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. De soulagement. De peine aussi. Avant que le vide ne me gobe toute entière, j’ai appelé ma meilleure copine et A. à la rescousse. Ils sont arrivés en moins d’une heure. Ils avaient amené des chips, de la bière et une pizza extra large. Restait plus qu’à aller choisir une bonne comédie. J’ai demandé d’aller louer «Le père noël est une ordure» Parce que ce film me fait rire à coup sûr.
En chemin vers le club vidéo, un orage de fin d’été a éclaté. Ma meilleure copine et moi avons dansé sous la pluie en pleine avenue Mont-Royal. Je riais comme une folle. Je vois A. qui parlait avec un gars de l’autre côté de la rue. Ma meilleure copine me prend par le bras et elle me demande :
Nous traversons l’avenue en courant sans trop regarder, en riant fort. Arrivée sur le trottoir, je tombe face à face avec N2. Choc !
-Qu’est-ce que tu fais ? Qu’il me demande, détrempé presque autant que moi.
-Je viens de casser avec mon amoureux. On vient louer une comédie pour me changer les idées.
-Tu viens de casser ?... Ha… bon ?... je… Mais j’avais lu sur ton blog que tu vivais le parfait bonheur avec ton amour retrouvé… J’allais t’appeler pour…
-Tu lis mon blog ?
-Oui.
- Ben, ça n’a pas marché… Mais t’en fait pas… je… (Trouver quelque chose à dire… Je ne veux pas qu’il parte… Je tremble, j’ai froid sous la pluie) Toi ? Qu’est-ce que tu fais ?
-Je vais visiter une patiente en fin de vie qui… Ça te tenterais qu’on aille prendre un verre ensemble ?
-Oui ! Quand ?
- Je sais pas… Je t’appelle. Tu as le même numéro ?
-Oui !
- Je t’appelle demain alors ?
-Okay !
…
Il quitte en me donnait deux becs sur les joues. Je le regarde s’en aller en courant sous le pluie. Il est grand et fort sous l'orage et, Mon Dieu ! Que ses lèvres étaient douces sur mes joues…
…
Ça faisait deux ans que je n’avais pas revu N2.
La soirée fut merveilleuse. Nous avons beaucoup ri. Mes amis sont fantastiques. Ma meilleure copine est partie retrouver son nouveau copain. A. est resté dormir avec moi. J’attends demain avec impatience. Bonne nuit !
mercredi, août 30, 2006
Lettre d'une ancienne amie
"Montréal,
J.
samedi, avril 01, 2006
dimanche, mars 26, 2006
Scènes cruciales






Une de mes photos préférées. Cette photo a été prise lors de la première du film à Hollywood. Quel beau party!
Je t'adore La nonne!!!
Gang bang


Quand je revois ces photos, je deviens toute nostalgique. Malgré les apparences cheaps (en effet, le film avait un très petit budget) tous les acteurs furent de vrais anges. La pluspart ont maintenant terminé leurs études universitaires, ils ont des jobs de comptables dans des grosses firmes Américaines et ils se sont mariés avec de gentilles boulottes du Kansas... Mais parfois, quand ils passent par Montréal en voyage d'affaires, ils me donnent encore signe de vie...
L'année prochaine, le film fêtera ses 20 ans. Je travaille sur un coffret hommage en DVD avec les producteurs.
samedi, mars 25, 2006
mercredi, février 22, 2006
La blonde et la brune

lundi, février 20, 2006
vendredi, août 26, 2005
Ça fait 3 jours...
vendredi, mai 20, 2005
Départ
mardi, mai 10, 2005
Douche froide et champagne
Ça faisait donc déjà quelques jours que je me préparais pour mon départ. Je cherchais ici et là qui avait bien pu parler de moi à ce réalisateur étranger…
J’ai eu ma réponse hier…
Ma porte sonne vers 19h00… J’ouvre. Choc! Surprise! Mon cœur bondit de joie. M. se tient là, sur mon perron, avec, dans la main droite, un sac dégageant une odeur de mets chinois et dans la main gauche, une bouteille de champagne…
M. mon amour… Si tu savais combien j’ai pensé à toi dans les dernières semaines… Combien j’ai rêvé de toi… Et te voilà… Comme un rêve…
Il est tout sourire. C’est lui qui a parlé de moi au producteur. Un ami de vieille date. Et il vient fêter mon contrat.
Nous installons le repas sur la table basse du salon, nous enlevons nos souliers et nous nous asseyons par terre, comme dans le temps. Je mets son disque préféré, une compil du groupe Hearts, avec notre chanson fétiche : "All I wanna do is make love to you"... De circonstance, évidemment... Il fait popper le bouchon de champagne… La première bouteille se vide très vite. Il en sort une deuxième et une troisième de son sac à dos design… Je mange comme une cochonne. Ce sont les meilleurs mets chinois au monde. Rendu aux biscuits de fortune, je suis agréablement ivre (de bonheur et de désir…) Je sors le petit papier et le regarde. M. me demande ce qui est écrit sur le mien. Je le regarde et je souris :
- « L’homme qui est à côté de vous est l’homme de votre vie »
Il éclate de rire… Ce n’était pas vrai. Il sait que j’ai inventé.
- « Hum… Pas sûr de ça ma belle… »
J’éclate de rire aussi… Je sais que je lui ai fait du mal… Je sais que j’ai particulièrement compté pour lui… Je sais qu’il a eu du mal à réparer l’entaille que je lui ai faite… C’était la première fois que je lui disais que je l’aimais toujours… Je manque de courage - Toujours – il a fallu que je lui dise ça à la blague… Je suis lâche.
- « Tu sais, le champagne, c’est pas seulement pour fêter ton film, c’est aussi pour fêter une autre bonne nouvelle qui m’arrive…
- « Ha oui??? Quoi? »
- « Je vais avoir un bébé…Ma blonde est enceinte… »
Douche froide… Je me ressaisis… Je suis heureuse pour lui… Incroyablement jalouse de cette blonde, mais heureuse…
Nous parlons encore une heure et il quitte mon appart. – À reculons, je le sens - Nous nous embrassons sur les joues, en frôlant doucement nos lèvres…
Un peu plus et je lui sautais dessus. Je ne le laissais plus repartir… à moins que ce soit lui…
Je l’ai regarder marcher de dos jusqu’au bout de ma rue. Il ne s’est pas retourné mais je sais qu’il savait que je le regardais…
Vivement l’avion maintenant… Je respire mal depuis hier entre mes quatre murs…
dimanche, mai 01, 2005
Amour sur le Danube
mercredi, avril 27, 2005
Rêves humides
J'ai encore rêvée à lui ... Un de ces rêves qui semble réel. Je ne voulais pas ouvrir les yeux. J'entendais pourtant les voitures passer sur le boulevard devant mon hôtel. Et les oiseaux. J'avais laissé les grandes portes vitrées de la terrasse ouvertes pour laisser entrer l'air du large. Filtré par les grands rideaux blancs brumeux. Tard dans la nuit, j'avais fumé une dernière cigarette en regardant les lumières des restaurants sur la plage. Je me suis rarement sentie aussi seule. Je mentirais de dire que je ne pensais pas particulièrement à lui ... Ce sera son anniversaire dans deux jours que je me suis dit avant de me coucher. Je me suis endormie comme une buche. Un peu saoule de vodka glacée. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu seule. Ça m'arrive seulement quand je suis en voyage. Ça m'arrive à chaque fois que je suis en Californie.
Dans mon rêve, j'étais dans cette chambre exactement, mais en même temps, pas tout à fait. J'entendais du bruit dans la salle de bain. J'ouvrais la porte. Il se tenait devant le lavabo et se rasait. Il était nu. Moi aussi. Il chantait "I'll be your shelter" de Taylor Dayne en contractant ses abdominaux pour atteindre les notes plus hautes. Il se retourne quand il me voit dans le reflet du miroir et il me sourit. Je lui demande ce qu'il fait à L.A. Il m'embrasse. La crème à raser est de la crême fouêtée. Je m'en mets partout. Il me bouffe les seins. Je lui attrappe une mèche de cheveux... C'est si bon de le retrouver. Il remonte et on s'embrasse. Je le mord dans le cou tellement fort que je pourrais lui faire mal... Un klaxon... Non pas tout de suite... Je ne veux plus que tu partes... Je veux que tu restes... Klaxon... Non! Reste... Non...
Il fait soleil. J'entends des mouettes. Un chauffeur de taxi qui gueule avec son accent latino. Mon corps est fébrile. J'ai déjà la main droite sur mon sexe. Je ferme mes yeux et je tente de le retrouver... Doucement une image... Un souvenir... Je sens presque ses lèvres... J'ai jouis en silence... Comme s'il pourrait m'entendre dans mes souvenirs...
Mon café au soleil a un drôle de goût amer...
Trop de regrets...
lundi, avril 25, 2005
Monsieur Net
Avez-vous déjà été avec quelqu'un qui prennait plus soin de lui que vous? Bon, je m'adresse ici aux femmes, plus particulièrement. Il est quand même assez rare que des hommes passent plus de temps dans la salle de bain à se "poupounner" que nous, non?
Moi, j'ai été pendant 4 mois avec un Monsieur Net. Un vrai. S. (31) était tellement propre de sa personne que sa peau était presqu'une zone sans microbes. Désinfecté. Anti-bactériens. Au bon goût de savon... Et sans odeurs corporelles douteuses. Rien que cette franche odeur de blanche propreté... Ça me rendait malade.
Pas que je sois malpropre ou attirée par les hommes sales. Au contraire. J'aime les hommes qui sentent bon. J'aime être prise sous la douche. J'aime prendre des longs bains moussants. J'aime laver mon homme aussi...
Mais il y a des moments intimes où l'odeur de la sueur est aphrodisiaque, non?
Quand on a dansé toute la soirée dans un bar surpeuplé, le goût salé de la peau dans le cou ou sur le torse de son homme qui a transpiré... C'est si bon... Et que dire de ce goût de déssert amer qui s'est déposé sur la peau après des journées au soleil.
J'aime goûter mes hommes au petit matin. Parfois avec l'haleine du vin de la veille. Promener mes mains dans ses cheveux et libérer une petite odeur de cigarette du bout des doigts. Son ventre qui sent encore les élans d'amour de la veille. Ses poils pubiens qui sentent le sperme...
Avec S. c'était tout le contraire. Il ne trouvait rien d'érotique dans les odeurs. Il refusait de faire l'amour si nous ne nous étions pas lavés préalablement. Et il sautait dans la douche tout de suite après que j'ai joui. Aucune spontanéité. Et bien peu d'imagination, il faut bien l'avouer.
J'avais l'impression de sucer une barre de savon Dove. Et je n'ai jamais eu autant le vagin propre de toute ma vie. Après quatre mois, j'ai eu des problèmes d'irritations. Mon médecin m'a dit que je devais réduire la fréquence de mes "lavements intimes"...
Ce fut la fin de S.
Et ce fut ma première rencontre avec N2 (Coeur de lion - 3) - mon beau docteur...
dimanche, avril 24, 2005
Venise, ville de l'amour.
Oui, je suis allée à Venise. Il y a quelques années, mais je n'y ai pas baisée!
En sortant de la gare, j'ai eu un choc. Comme si j'arrivais sur une autre planête.
Mais j'y suis pas tombée en amour avec un homme. J'y suis tombée en amour avec la ville et... La crème glacée...
Fin!
mardi, avril 19, 2005
Grand ménage du printemps
- M. mon premier grand amour.
- N1 l'autre grand amour, mais bon deuxième quand même (quoi que si les deux se retrouvaient disponible en même temps, je serais dans un très gros dilemme... Finalement, je mets M. en premier simplement parce que c'est lui que j'ai croisé par hazard dernièrement et que ça m'a toute chavirée.)
- N2 (Coeur de Lion) - Lui aussi aurait pu être premier. C'est le seul homme qui m'a fait tellement pleurer que j'ai pensé mourir...
- Mon Italien des côtes Méditerranéennes.
- Mon Californien rencontré à Budapest, lors d'un tournage.
- L. mon Australien collant.
- K. mon roux coquin.
- Y. l'acteur avec qui j'ai trompé M. Le temps que j'ai passé avec lui fut du temps de perdu.
- Lui , mon vieil ami.
- Mon étalon qui ne me faisait pas jouir.
- Zack de Boston.
- R1 (le Français)
- R2 (qui en a perdu la tête!)
- S. le 1er jumeau.
- E. le deuxième jumeau.
- L'homme qui portait le même nom que moi.
- Mabb. ma seule femme.
- Mini P. du Nord.
- Petit M. le danseur.
- Sac de chips (l'homme qui avait la peau sèche - Wark!)
- Un top model de 50 ans
- Le colon de la campagne (représentant des ventes chez Winners - Oui, parfois, on est désespérée!)
- Le Londonnien dont la blonde était à l'étranger depuis longtemps.
- Un dentiste trop grand. Trop de bras. Trop de jambes.
- Le bedonnant sur lequel ma porte de chambre est tombé. Et qui est partie. Merci le ciel!
- Le Français qui embrassait mal.
- Le joli serveur .
- C. mon petit homme en cuir et en muscles.
- Monsieur qui a reçu son sperme dans l'oeil.
- O. L'homme qui n'a pas rapport avec les autres.
- S. Monsieur net (et désinfecté)
- Saint, le muet. Le premier chevalier servant.
- L'homme que j'ai croisé pendant plus de 5 ans et que finalement... N'en valait pas la peine. Je me rappelle même plus de son nom!
- L'homme du chalet au Mexique qui avait un projet de société.
- D. mon gentil éjaculateur précose. Pauvre chou!
- Mon vieux de 27 ans (J'en avait 18 !)
- Un acteur Américain célèbre
Suis-je une salope?
mardi, mars 29, 2005
Un verre de trop?
mercredi, mars 23, 2005
Retour de M.
mardi, mars 15, 2005
Red
lundi, mars 14, 2005
Candy's car crash!
lundi, février 21, 2005
Ce qu'il y a de plus beau...




Histoire de ne pas tout vous révéler. Encore. Parce que j'ai décidé de garder un certain anonymat et pour respecter mes deux hommes, je ne peux pas vous les montrer en entier. Je vous les montre donc ou je les ai trouvé les plus beaux... Ou j'aime les hommes.
Ce que j'aime chez un homme, ce sont ses yeux et son torse. J'aime les yeux clairs et brillants. J'aime quand les épaules sont fortes. J'aime un torse naturellement musclé, sans être trop entraîné. J'aime goûter les mamelons de mon homme, et descendre ma langue le long de la ligne qui sépare son ventre en deux et qui conduit au nombril... J'aime m'attarder au nombril, juste pour le voir frétiller de plaisir en attendant et en espérant que je vais descendre plus bas...
Alors, voici une petite partie de mes amours: N1 est à gauche avec sa peau de soleil et ses yeux vicieux, M. est à droite avec son tatou et son teint de lait.
samedi, février 19, 2005
Au début, il y avait... Deuxième partie.
lundi, février 14, 2005
La nuit la plus érotique de ma vie
jeudi, février 10, 2005
Trois hommes et... Une Candy!